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Sida : l'essai clinique d'un vaccin se révèle riche d'informations

Le premier essai clinique étendu avec un vaccin expérimental contre le virus du sida a fourni d'importantes informations sur les réponses du système immunitaire.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 avril 2012 à 23h15, modifié le 23 juillet 2012 à 18h34

Temps de Lecture 1 min.

Le premier essai clinique étendu avec un vaccin expérimental contre le virus du sida, mené en Thaïlande sur plus de 16 000 adultes, a fourni d'importantes informations sur les réponses du système immunitaire, révèle une analyse publiée mercredi 4 avril dans le New England Journal of Medicine.

Selon les estimations révélées en 2009, 31,2 % des participants ayant été vaccinés avec ce produit baptisé RV144 avaient nettement moins de risques d'être infectés par le VIH que le groupe traité avec un placebo. Les chercheurs ont examiné des échantillons de sang des participants vaccinés avec le RV144 pour analyser leurs réponses immunitaires. Ils ont découvert que les différents types de réponses des anticorps ont été liés au degré d'infection par le VIH.

"En étudiant ceux qui sont devenus infectés comparativement aux participants qui n'ont pas été infectés, nous pensons avoir découvert des indices très importants sur la manière dont ce vaccin a fonctionné", explique le Dr Barton Haynes, professeur de médecine à l'université Duke (Caroline du Nord, Etats-Unis), qui a mené cette analyse.

ANTICORPS V1V2

"Apparemment, la protection dans cet essai clinique a été principalement attribuée à des anticorps et tous les anticorps étudiés ont été isolés du vaccin RV144", précise-t-il. "Les différents effets protecteurs de ces anticorps – induits par le vaccin – seront testés chez des primates pour voir s'ils peuvent empêcher une infection par le VIH", ajoute ce médecin.

La principale découverte porte sur le fait que des anticorps spécifiques à une zone particulière de l'enveloppe du virus (VIH) appelée V1V2 sont liés à des taux d'infection plus faibles chez les vaccinés, précisent ces chercheurs.

Les anticorps sont des protéines produites par l'organisme pour se défendre contre des agents infectieux tels les virus et les bactéries. Selon l'hypothèse avancée par ces virologues, ces anticorps se lient à la zone V1V2 de l'enveloppe du virus, ce qui empêcherait l'infection en bloquant sa réplication.

Le Monde avec AFP

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