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Mort de Cédric Chouviat : quatre policiers entendus en garde à vue

Quatre fonctionnaires de police impliqués dans la mort de Cédric Chouviat, décédé le 3 janvier après une interpellation à Paris, ont été entendus mercredi lors de leur garde à vue, avant une éventuelle mise en examen.  

 Captures d'écran de l'interpellation de Cédric Chouviat, le 3 janvier 2020.
Captures d'écran de l'interpellation de Cédric Chouviat, le 3 janvier 2020. © Réseaux sociaux
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L’enquête autour de la mort de Cédric Chouviat se poursuit. Quatre policiers impliqués dans sa mort à la suite d'un contrôle routier le 3 janvier à Paris ont été auditionnés en garde à vue mercredi dernier, préalable à une éventuelle mise en examen, a-t-on appris lundi 22 juin de sources concordantes. 

Les fonctionnaires ont été entendus à la demande du juge d'instruction par l'IGPN (Inspection générale de la police nationale). Celle-ci, en charge de l'enquête, a transmis au juge le résultat de ses investigations et interrogatoires.  

>> À lire : France : un homme meurt après son interpellation par la police, documentée par plusieurs vidéos

Asphyxie "avec fracture du larynx" 

Il revient désormais au magistrat instructeur de décider d'une convocation des policiers en vue d'éventuelles poursuites. Joint par l'AFP, Thibault de Montbrial, avocat des policiers, n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. 

Le 3 janvier, Cédric Chouviat, un père de famille de 42 ans travaillant comme livreur, avait été victime d'un malaise cardiaque aux abords de la Tour Eiffel après avoir été plaqué au sol, casque sur la tête, par trois policiers lors d'un contrôle routier tendu, qui avait été filmé. Un quatrième policier était présent. 

Transporté dans un état critique à l'hôpital, il était mort le 5 janvier des suites d'une asphyxie "avec fracture du larynx", selon les premiers éléments de l'autopsie communiqués par le parquet de Paris, qui avait ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire". 

La famille dénonce une “bavure policière” 

Vidéos à l'appui, la famille de la victime a depuis dénoncé une "bavure policière" causée par des techniques d'interpellation "dangereuses". Elle réclame une requalification des faits en "violences volontaires ayant entraîné la mort", un crime passible des assises, et la suspension des policiers. 

Leurs avocats, Mes Arié Alimi, William Bourdon et Vincent Brengarth, ont annoncé la tenue d'une conférence de presse mardi matin à 11 heures. 

Quelques jours après les faits, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avait estimé que les résultats d'autopsie "(soulevaient) des questions légitimes, auxquelles des réponses (devaient) être apportées en toute transparence". Et de conclure, "s'il y a des fautes qui sont caractérisées, nous prendrons toutes les sanctions nécessaires", avait promis le ministre. 

Avec AFP

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