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Interdiction d'installer une chaudière au fioul ou charbon à partir de 2022

Pour accélérer la sortie du chauffage aux énergies fossiles, l’installation des chaudières au fioul ou au charbon sera interdite à partir de 2022.
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Pour inciter les Français à abandonner le chauffage aux énergies fossiles qui est une source de pollution importante, le gouvernement a décidé d’interdire le renouvellement et l’installation de nouvelles chaudières fonctionnant au fioul ou au charbon à partir de 2022. En outre, l’augmentation du budget dédié aux subventions pour des installations écologiques a déjà été actée. Le point sur cette mesure annoncée dans le cadre du Conseil de Défense écologique.

Interdiction d’installer une chaudière au fioul ou charbon à partir de 2022

Interdiction d’installer ou de renouveler les chaudières au fioul ou au charbon

Lundi 27 juillet 2020 s’est déroulé le 5e Conseil de défense écologique à l’Élysée, qui permet de réunir les ministres autour du thème de la Transition écologique.

En 2019, l’État s’est donné 10 ans pour faire totalement disparaître les chaudières au fioul ou au charbon. Même si elles sont peu à peu abandonnées au profit de systèmes plus respectueux de l’environnement, il en resterait encore environ 3,5 millions en France.

Afin d’accélérer la sortie du chauffage aux énergies fossiles, le gouvernement vient d’annoncer l’interdiction du remplacement et de l’installation de nouvelles chaudières de ce type à partir de 2022.

Augmentation massive des aides

« Il est impossible d’obliger les ménages à changer leur chaudière à fioul ou charbon d’ici 2022 », a précisé l’entourage de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. « Nous interdisons donc les remplacements et nouvelles installations : si demain, votre chaudière au fioul tombe en panne, vous devrez la remplacer par une pompe à chaleur, une chaudière à gaz ou à granulés. Mais en aucun cas par un équipement aussi polluant. »

Aussi, l’État compte soutenir les ménages dans leur effort de transition énergétique en augmentant « très massivement » les aides accordées pour l’amélioration énergétique des logements. Les conditions d’éligibilité à « Ma Prime Rénov’ » seront étendues — permettant l’accès aux ménages plus aisés et aux propriétaires bailleurs — et un budget supplémentaire de 2 milliards d’euros sera investi dans ce cadre.

Entre « Ma Prime Rénov’ » et les subventions obtenues grâce aux certificats d’économie d’énergie, les ménages les plus modestes pourront bénéficier d’aides qui couvriront 80 % du coût de remplacement de leur chaudière au fioul ou au charbon.