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Les pluies acides de retour

Radio-Canada

Le problème des pluies acides, que les Canadiens croyaient peut-être relégué au passé, menace 75 % de l'Est du pays, indique une étude d'Environnement Canada obtenue par Le Devoir.

Des documents produits par les chercheurs d'Environnement Canada et obtenus par Le Devoir laissent entendre que, contrairement à ce que pensent la plupart des Canadiens, c'est plus de 75 % de l'Est du pays qui est menacé par l'accumulation lente des niveaux d'acidité dans le sol.

Si les Canadiens croyaient que le problème avait été réglé grâce à une entente canado-américaine signée en 1991 qui obligeait les deux pays à réduire leurs émissions acides, l'étude fédérale indique que le problème émanerait maintenant de nouvelles sources.

En effet, les chercheurs d'Environnement Canada ont découvert que le Nord du Québec, plus fragile en raison de la faible perméabilité de son sol, est victime des émissions issues de l'extraction de pétrole et de sables bitumineux de l'Ouest et, aussi, des émissions venant de l'industrie pétrolière et gazière des Maritimes.

Le rapport fédéral, qui devait théoriquement être rendu public en mai prochain, indique de plus que l'Ouest canadien commence à payer le prix environnemental de l'exploitation à grande échelle de ses sables bitumineux.

Ainsi, les dépôts de dioxyde de soufre devraient diminuer de 21 % d'ici 2020 dans l'Est du pays, mais augmenteront de 15 % dans l'Ouest. La deuxième principale composante des pluies acides, les oxydes d'azotes, devrait, elle, diminuer de 39 % dans l'Est et augmenter de 5 % dans l'Ouest.

Il est estimé que les pluies acides coûtent aux Canadiens des milliards de dollars par année, tant en perte pour l'industrie forestière et pour les pêcheries, qu'en coûts de santé supplémentaires.

Environnement Canada croit qu'une réduction additionnelle de 50 % des émissions acides dans l'Est canadien éviterait, chaque année, quelque 210 000 journées de crise d'asthme et plus de 1500 interventions des services ambulanciers.

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