Les éoliennes et les panneaux solaires seraient-ils la planche de salut pour les vieilles mines de charbon désaffectées ? Avec la montée en puissance des énergies renouvelables dans la production mondiale, la production d’électricité a de plus en plus lieu non quand la demande est la plus forte, mais lorsque la météo le permet ; il faut donc trouver des moyens de stocker l’énergie en vue des pics de demande.
Aux États-Unis et en Allemagne, des compagnies charbonnières avancent une solution façon recyclage : transformer leurs vieilles mines en gigantesques réseaux de stockage d’énergie grâce à une technique largement éprouvée [connue depuis la fin du XIXe siècle et utilisée dans les installations hydroélectriques], afin de pouvoir fournir de l’électricité sans subir les caprices de la météo.
Dans le sud-ouest de la Virginie [aux États-Unis], Dominion Energy et Appalachian Power, une filiale d’American Electric Power (AEP), planchent toutes les deux sur le projet d’une nouvelle centrale électrique dans cette ancienne région minière. En Allemagne, la compagnie charbonnière RAG dont la dernière mine en Rhénanie du Nord-Westphalie, le grand Land sidérurgique à la frontière néerlandaise, doit fermer l’année prochaine entend transformer ses galeries à plus de 1 200 mètres de profondeur en un gigantesque réservoir d’énergie capable d’alimenter 500 000 foyers.
Deux bassins et un fort dénivelé
Ce type de rénovation énergétique, inédit à en croire ses promoteurs, repose sur une technologie simple, celle du pompage-turbinage [utilisée dans les stations de transfert d’énergie par pompage, ou Step], qui nécessite seulement deux bassins de rétention d’eau, l’un en surface, l’autre en profondeur. Le projet allemand est chiffré à 500 millions d’euros environ.
Un coût qui pour l’heure décourage les investisseurs : les principaux énergéticiens allemands RWE AG, E.ON SE et Uniper S
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