Le compte CO2:

La transition climatique:

Suite aux 28 COP qui ont eu lieu, aucune contrainte n’étant exercée envers les pays, le résultat de la lutte contre le réchauffement climatique devrait nous emmener entre +3 à +4°C en 2100. La dernière COP veut donc mettre une fin aux combustibles fossiles, et on voit bien que les 437 projets pétroliers et gaziers ne vont pas dans ce sens, et même, on accélère les émissions de CO2 en brulant presque 6Km3 de pétrole en 2023.

Visualisons quels sont les bénéficiaires de ces émissions soutenues de CO2. On voit que le capital profite toujours d’une croissance de 10% qu’il prend sur le PIB, en exploitant toujours plus la planète, et le travail des humains, et oblige les états à augmenter la dette par des emprunts, et pour respecter des règles budgétaires, ils rognent sur les budgets des administrations et des prestations sociales, pour rembourser plus d’intérêts (50 Milliards € pour la France).

Pour maintenir la croissance du capital, l’économie doit fournir plus de dividende, ce qui augmente l’activité économique et les émissions de CO2 et, loin de freiner notre consommation de pétrole, on en recherche encore (en France). On met la vie des océans en péril, sachant que l’économie veut extraire dans les 30 ans à venir autant que ce que l’humanité a extrait jusqu’à maintenant.

L’énergie verte bien qu’en croissance ne suffit pas puisque les énergies fossiles augmentent, effet rebond qui nous fait consommer la planète toujours plus tôt dans l’année (2021 en 210 jours). L’objectif de neutralité carbone en 2050 pâtit de la destruction de la forêt et des incendies (en France 600 Km2 en 2022) malgré une compensation carbone. Les soubresauts climatiques (coût 270 M$ en 2023), sécheresses, canicules ou inondations augmentent en nombre et en puissance et obligeront les gouvernements, enfin, à considérer le réchauffement climatique en priorité absolue.

Il faudra des mesures coercitives pour réduire les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre, en tenant compte d’une réalité sociale pour éviter l’épisode des « gilets jaunes » suite à la taxation injuste des carburants, quand les jets privés ne paient aucune taxe sur le kérosène. Quand aux entreprises (57), coincées entre l’exigence de compétitivité et le coût du CO2, elles le délocalisent ou plantent quelques arbres pour des compensations carbone, contre-productives. Il faut aussi mesurer le vrai poids CO2 de solutions dites écologiques mais dangereuses si elles sont multipliées par des milliards et contribuent à des émissions annexes de CO2. Donc il faut responsabiliser chaque humain sur toutes les émissions de CO2 liées à sa consommation (peu importe le pays) et faire payer ses sur-émissions car il y a quelques millénaires de vie après nous, et pas le déluge.

Comptabilité du CO2 pour chaque individu:

Il serait bon de donner un poids CO2 à chaque produit du marché, y compris les produits comme l’eau, le courant électrique, le carburant, les flux des communications réseaux, et de l’autre côté, ouvrir pour chaque humain un compte CO2, mis à jour à chaque consommation, permettant de taxer, au-delà d’un minimum non taxé, sa sur-émission de CO2 pour vivre. Ainsi le Kg de tomate qui pousse en décembre en serre chauffée et qui parcourt plusieurs milliers de Km doit avoir un poids CO2 bien plus grand que le Kg acheté en juillet au maraîcher du coin.

Le calcul du CO2 d’un produit doit être le plus objectif possible et associé à son code barre, déjà associé au prix, il y aura donc une double gestion, une de l’argent, une du CO2, avec soit une ou deux cartes pour gérer ces comptes. Les tonnes CO2 vendues devront être comptabilisées pour valider celles achetées.

La moyenne mondiale est de 5 tonnes de CO2 par an et par individu, mais on peut partir sur une moyenne de 11 tonnes CO2 pour les pays développés, et corriger ce chiffre chaque année, pour pousser les citoyens à réduire leurs émissions. Le système peut paraître lourd, mais nécessaire, car la lutte contre le CO2, priorité mondiale, peut durer plusieurs siècles.

D’autres systèmes plus complexes existent comme la gestion de l’argent, les impôts, la TVA, les points du permis de conduire, les assurances, les bourses mondiales, or la réduction des gaz à effets de serre devient une lutte vitale pour le Monde qui doit compter plutôt sur la sobriété que sur des techniques à l’effet rebond garanti. La sobriété ne concerne pas que le CO2, mais aussi les matières premières, et donc l’avenir des générations futures.

Le compte CO2:

On connait le prix de la tonne de CO2, aussi, chaque année, en fonction du cumul de CO2 émis par un individu, chaque dépassement de quota sera taxé de plus en plus, par exemple une taxe de 5% pour une tonne à 100€, le 1er dépassement sera taxé 5%, le 2éme 10%, le 3éme 15%, et ainsi de suite. Donc un dépassement de 1 quota aura un taxe de 5€, 10 quotas coûteront 275€, pour 100 quotas 25.250€ et pour 300 cela fera 225.750€.

« Selon cette étude, 1 % des plus riches sont responsables de 50 % des émissions de carbone du secteur aérien. Les auteurs estiment que certains usagers de l’aviation privée produisent jusqu’à 7 500 tonnes de CO2 par an. Près de 700 fois plus que la moyenne des Français (11,2 tonnes). »

Donc un dépassement de 700 fois, coûtera plusieurs millions d’euros. Le principe proportionnel ne serait pas assez dissuasif (5€ x 700)… Les taxes récupérées pourront doper la transition écologique des pauvres, et des pays qui peinent à transiter, un moyen de les obliger à prendre des mesures écologiques et sociales, et à lutter contre la corruption (1000 Milliards $ par an).

La lutte contre le CO2 est menée par des gens qui ne subiront pas les dégats climatiques, et qui ont tout intérêt à ne pas trop en faire pour rester dans la compétition économique, c’est pour cela que tous les citoyens conscients de la priorité à donner à l’avenir de la planète et à nos descendants devront s’obliger à la sobriété.

NB: Il ya 50 ans les 8 premiers pays émetteurs de CO2 émettaient 10,5 milliards de tonnes de CO2, ces mêmes pays ont émis 24,2 milliards de tonnes en 2019, soit 130% d’augmentation, or en 1970, on ne vivaient pas comme des « amishes ».

08/05/2024

Economie circulaire et capitalisme incompatible :

Le meilleur exemple d’économie circulaire est la circulation de l’eau douce dans le Monde, qui est la clé de voute de la vie sur terre. Ce système, parfois irrégulier fonctionne depuis des millions d’années et a permis l’explosion de la vie sur terre, sans avoir recours à la croissance, sans réclamer de rémunération. Pour 100 litres de pluie, ce système ne réclame pas 110 litres d’eau en retour, et le surplus retourne vers l’océan, notre capital liquide planétaire. Ce système n’exige rien pour offrir sa pluie ou sa neige, et son stockage ne demande aucun intérêt mais permet de sauver les êtres vivants lors de périodes de sécheresse.

Or l’eau stockée dans des bassines, depuis la nappe phréatique, est exportée via des productions, pour équilibrer la balance commerciale entre des pays. Ainsi l’Espagne s’assèche en exportant, pour 36 milliards d’euros, son eau dans toute l’Europe à travers ses légumes et fruits, profits qui induisent une surconsommation d’une matière essentielle: l’eau, grâce à cela une minorité espagnole gagne des milliards d’euros, quand d’autres meurent de soif. Mais nous ne sommes qu’au début d’un processus de dérèglement climatique, le pire est peut-être devant nous.

L’argent est l’eau de l’économie, en 45 ans le PIB mondial, de 5.949 M$ (milliards de dollars) pour 4 milliards d’humains est passé à 96.100 M$, pour 8 milliards, soit une multiplication par 8, dans le même temps la capitalisation boursière l’a été par 104, croissance annuelle moyenne du capital: 10%, soit un doublement tous les 8 ans.

Ces courbes représentent la croissance du capital et du PIB (soit 16,40%) et le nombre de jours où nous dépassons de plus en plus tôt les limites des ressources de la Terre. Nous consommons 1,75 planète, dans 8 ans vu sa croissance, le capital aura doublé et nous fera consommer plus de 3 planètes Terre.

Il faut savoir que l’extractivisme de l’industrie transforme des zones très écologiques en poubelles, de plusieurs Km2, chargées de tous les toxiques possibles, qui sont disséminés par les vents et les pluies sur tous les territoires alentours, et qu’on n’arrive pas à nettoyer, petit lègue empoisonné aux générations futures.

Dans le même temps le taux de pauvreté dépassait 16% en Europe, et en 2024 on prévoit que 95 millions de personnes sont menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale (900.000 SDF). La montagne d’argent crée par l’économie fait de moins en moins vivre les humains, et dope l’économie pour des gain de compétitivité, compétition entre les états, les entreprises, les gens, dont beaucoup sont abandonnées dans le fossé, or la terre n’est qu’un lieu de vie, pas un stade.

Des millions d’entreprises vivent et font vivre des millions de gens sans faire de profits, elles ne cherchent pas à croître au détriment des concurrents, et subissent souvent les soubresauts de l’économie compétitive capitaliste dont l’objectif n’est que produire plus d’argent, et qui demande aux gouvernements de gérer un troupeau de 8 milliards de consommateurs. Il faut une autre économie qui fonctionne sur le modèle du cycle de l’eau.

Le principe capitaliste de la rémunération du capital est un système mortifère, qui met en péril la planète et les humains sauvagement exploités, pour fabriquer une plus-value, qui devra nécessairement suivre la croissance du capital, et pourrait pousser à des conflits liés à des inégalités, voir une guerre qui pourrait détruire ce capital, ou comme en 2008, un crash .

La théorie de l’économie circulaire qui est nécessaire, ne tient pas compte du capitalisme hélas ingérable, car c’est un outil de pouvoir, dont l’objectif de plus-value poussera certains, à tricher sur toutes les règles, qu’elles soient sociales, environnementales, éthiques ou fiscales. L’économie circulaire est un tourbillon dans un seau, où la croissance économique est impossible, sauf à rajouter toujours plus d’eau pour compenser la plus-value qui en sort … et c’est le retour case « départ ». Pour cela il faut maintenir une masse d’argent en fonction de la démographie, et une gestion surveillée de toutes les ressources nécessaires pour vivre, pour qu’il reste dans quelques millénaires, de quoi faire vivre nos descendants, un travail qui peut justifier l’utilisation de l’IA.

Le film du crash climatique de 1787 à 2023, ou comment les gouvernements complices laissent le capitalisme nous envoyer vers les futures catastrophes.

Màj le 18/04/2024

On ne freine pas, on accélère

Il y a 50 ans :

René DUMONT, prédisait des pénuries d’eau et l’épuisement des ressources naturelles, les gouvernements n’ont jamais tenu compte de ses prémonitions. Les scientifiques annonçaient depuis 1980 une hausse des températures liée aux émissions de CO2 vers 2°, or elle risque de dépasser 4° en 2100. Ajoutez à cela la mort d’une partie de la bio-diversité liée aux pesticides et aux déchets chimiques divers qui sont disséminés dans la nature. Mais cela ne suffit pas des dictateurs font régner une terreur nucléaire sur le monde, ou des pays se font une guerre économique pour dominer un peu plus ses voisins et oublient que la planète a besoin d’écologie pour nous permettre de vivre longtemps sur elle.

Depuis 50 ans :

Le système capitaliste est un système où le capital, qu’il soit fournit par des actionnaires ou des banques, doit rapporter des intérêts. Quand il n’y a pas d’actionnaires les banques peuvent créer ce capital (prêt), à travers une ligne d’écriture, l’argent sera «détruit» après remboursement, car cet argent n’existait pas au moment de sa création. Si tout l’argent créé par les banques était d’un coup complètement remboursé, soit disparition du capital, il n’y aurait plus d’argent dans l’économie. La masse d’argent de l’économie se régule plus ou moins bien en fonction des nouveaux prêts qui emmènent de l’argent frais et des remboursements qui en enlèvent, mais il reste à trouver l’argent nécessaire pour payer les intérêts ou les dividendes qui récompensent les préteurs ou les actionnaires. C’est l’exploitation de la planète qui va fournir la nourriture et les biens matériels pour vivre, et donner aussi par leur valeur, la plus-value liée au capital. Certaines entreprises échappent à cette nécessité : La coopération, alternative au capitalisme.

Les banques fournissent le capital «0» qui sera remboursé mais nécessitera l’intérêt «1» pris sur la planète ou trouvé suite à d’autres prêts. Les actionnaires prendront à l’économie les dividendes qui les rémunèrent. Pour combler ces trous, il faudra des prêts qui vont attaquer la tranche 2 de la planète. Là encore, entre dividendes et intérêts il faudra creuser la planète sur la tranche 3, mais combler ce que le capital aura retiré de l’économie réelle, par des prêts ou une autre tranche de planète.

Ce système oblige tout le monde à s’activer par du travail pour vivre un minimum, et se constituer un capital pour pallier à l’incertitude du système quand on ne pourra plus travailler. Donc chaque mois 10-20% de la masse salariale de milliards d’humains va chercher une retraite à travers le système boursier, ce qui induit une inflation du prix des actions, et crée des bulles spéculatives qui peuvent réduire à zéro le prix d’une action et obliger le retraité à reprendre le chemin de l’usine.

On peut voir sur la courbe ci-dessous que le système croît depuis 50 ans et doit croître encore, sinon il s’écroule (crise), mais jamais il ne sera plat, l’économie croît ou s’écroule. La croissance verte nécessite de produire toujours plus de voitures électriques, d’énergie électrique, et de devenir obèse, mais avec du bio, mais on arrive à la même surexploitation de la planète. Ce système induit le comportement de milliards d’humains qui triment pour cette économie que les gouvernements soutiennent. Un tiers des humains, pauvre, est condamné à l’écologie forcée et travaille contre, un tiers d’autres s’agitent entre bio et greenwashing, et le dernier tiers fait le dos rond et vit de cette économie, c’est dans ce tiers que profite l’oligarchie pour laquelle nous sur-produisons et consommons et qui sponsorisent nos élus « démocratiquement ».

En 50 ans :

Le néolibéralisme a multiplié par 104 la capitalisation boursière du Monde, alors que la population du monde passait de 4 à 8 milliards d’humains, ce qui fait une multiplication de 8 pour le PIB.

La finance avec l’aide de l’Intelligence Artificielle (85% des transactions financières) a fait croître le capital et les émissions de CO2 avec la complicité des gouvernements, qui défendent l’économie au détriment de la planète, et condamnent les salariés à travailler plus longtemps, tout en s’endettant pour faire tourner les services de l’état, privatisant des biens publics pour rembourser les dettes dont profite la finance. Malgré les milliards crées il y a encore plus de pauvreté, car même au-dessus du seuil de pauvreté des salariés ont du mal à vivre. Cette répartition inéquitable de l’argent, défait le lien social, et crée une anxiété sur nos conditions de vie et le futur. La finance triche pour gagner plus car les sanctions sont ridicules, et les états complaisants la sauve (16.000 M$) et trahissent les peuples, et mettent en danger le semblant de démocratie, et leur vision à court terme nous conduit vers les pires catastrophes. Les gouvernements envoient des milliers de policiers contre toutes les manifestations écologiques ou anti restrictions budgétaires, et moins contre l’évasion et la fraude fiscale qui coûte 100M€ à la France chaque année.

Le capitalisme veut du profit, il n’a jamais respecté la planète et les humains, en exigeant toujours plus pour dominer, il ne sera jamais une association à but non lucratif, ne reconnaîtra jamais le mot décroissance et mettra fin à l’humanité avec l’armée de gens à son service (1 million au Royaume-Uni), très bien payée, qui étouffe toute pensée écologique. Lors de gros crashs écologiques il faudra attaquer les gouvernements irresponsables en justice.

Durant 50 ans, l’écologie est moquée par une économie qui s’enrichit sur le dos des plus faibles, et chaque état courre après une balance commerciale positive pour rembourser ses dettes, la course à la croissance détruira la planète. Des millions d’entreprises survivent malgré cette économie, souvent des petites entreprises, et font leur travail sans vouloir s’agrandir, sans enrichir un patron qui fait vivre des salariés, quand d’autres grosses entreprises font de la compétition, et que quelques 628 milliardaires européens ne sont pas sollicités pour que 12 millions d’européens aient un revenu pour se nourrir.

La transition écologique néolibérale :

L’objectif de réduction du CO2 de 55% pour 2030, vise les émissions de 1975, mais les énergies carbonées ne baissent pas alors que le renouvelable croît énormément, l’économie oblige à une activité qui ne diminue pas le CO2, celui-ci est multiplié par 1200 en 200 ans, et les prévisions sur le climat sont plutôt pessimistes >3 degrés.

On demande la sobriété aux peuples en leurs imposant des normes écologiques que beaucoup ne pourront pas payer, sans remettre en cause l’avidité du capitalisme, où la finance folle spécule et détruit des entreprises, alors qu’il faudrait un juste nécessaire pour vivre sans porter préjudice aux générations futures. La majorité des économistes s’extasient sur les cours des marchés et les profits et sont écoutés des gouvernements, les scientifiques n’ont pas une telle considération. Quand à la croissance verte, c’est un conte de fée pour écolos des villes quand on voit la pression qu’exerce le capitalisme sur le Monde.

La technologie seule ne sauvera pas le Monde, elle s’est souvent retournée contre les humains, et la solution à court terme peut devenir un problème (les pesticides en sont la preuve) et l’urgence actuelle augmente les risques de technique négative à long terme. L’homme a détruit en 2 siècles un équilibre écologique, s’il réduisait de plus 50% «le besoin de croissance» la pompe à CO2 mettrait un bon millénaire à résorber les excès de l’économie capitaliste.

Si l’humanité passait avant l’économie :

Depuis des millions d’années, existe un système qui a permis et entretenu la vie, c’est le cycle de l’eau qui devrait perdurer des millions d’années à condition qu’il ne se dérègle pas à cause du mode de vie de l’humanité. D’abord une quantité qui n’a pas bougé, liquide solide ou vapeur, le volume d’eau de la planète est le même, elle s’évapore des océans, arrose la planète sous forme d’eau ou de neige, permet de faire vivre plantes et animaux, et retourne à nouveau dans les océans et le cycle recommence. Si l’économie suivait ce cycle elle favoriserait un système écologique.

C’est le prêt bancaire qui crée l’argent (ligne d’écriture) et va démarrer le circuit économique, ce capital injecté peut être remboursé, mais l’argent de l’intérêt n’existant pas, l’emprunteur doit le trouver dans d’autres poches (salaire, commerce ou autre dette). La BCE ne prête pas aux états membres mais aux banques qui à leur tour rachètent les dettes publiques, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer, la BCE fabrique de quoi faire travailler les marchés financiers, sur le dos des peuples.

Mais au fil du temps, tous ces prêts (par millions) demandent des intérêts inexistants dans la masse monétaire, qui devront être trouver par une création de valeur (travail, production). Les investisseurs initient ces activités, et réclament des dividendes, et plus le capital augmente, plus la machine à créer du dividende doit exploiter le Monde. Dit autrement, on a créé une économie obèse qu’on doit rendre toujours plus obèse, et même en la nourrissant de vert, la planète ne suffira pas… La notion d’intérêt et de dividende, où l’obligation de faire plus de profit pour trouver cet argent doit disparaître, c’est la première condition pour la sauvegarde de la vie sur terre, nous exploitons «1» planète nous ne pourrons pas rembourser «1,30» planète.

Chaque état doit, «sans intérêts», créer et maintenir une masse d’argent proportionnelle à sa démographie, dont il faudra calculer la bonne quantité, car elle devra donner un revenu minimum à chaque citoyen, de sa majorité à sa mort, car l’activité du Monde doit baisser.

L’intelligence artificielle liée à la décroissance peut-être positive et écologique, en automatisant des productions qu’on lancera à la demande, en réduisant des activités sans intérêts. La répartition et ré-organisation du travail peut limiter les déplacements, le nombre d’usines, et comme l’impact écologique des sociétés capitalistes doit baisser de 55%, du début l’extraction à la fin la décharge, on divise réellement la demande d’énergie et donc les émissions de CO2.

Vu sous un angle capitaliste, on pourra supprimer 300 millions d’emplois, augmenter la productivité et la rentabilité, et donc la croissance, mais rien sur le CO2, et rien sur les chômeurs. Des experts estime que l’IA est dangereuse, l’avantage sur l’homme est qu’il y a un bouton «Marche/Arrêt».

Les états devront gérer toutes les ressources de la planète et remplacer l’économie du laisser-faire et de la compétitivité par une planification de la consommation au juste nécessaire, écologique, où on produit (durable) pour tout le monde. On pourra s’enrichir par son travail et payer des taxes écologiques pour mieux vivre, mais pour que le circuit financier soit circulaire, l’héritage ira à la communauté (donation taxée possible). La bourse avec le 1% le plus riche accumule une immense fortune peu taxée par des états qui s’endettent, et dont l’intérêt payé accroît ce capital en oubliant l’écologie.

Comme le revenu minimum éloignera beaucoup de gens de travaux peu motivants, un service civique rémunéré pour tous, permettra à chaque jeune citoyen de participer à la vie de la société en favorisant la mixité sociale, car actuellement les pauvres ont la même prédestination que les intouchables en Inde pour les travaux les plus insalubres.

Ce revenu minimum «assuré» chaque humain vivra sans peur du lendemain face aux aléas de la vie, au lieu d’une série d’aides liées à des critères différents, souvent non utilisées par les intéressés, et dont d’autres abusent. La retraite n’aura aucune raison d’être grâce à ce revenu, chacun pourra épargner un complément.

La démocratie représentative a créé des partis d’élus professionnels déconnectés du peuple, et plus enclins à conserver leurs sièges en étouffant les divergences. Il faudrait lui adjoindre un même nombre de citoyens tirés au sort n’ayant aucun siège à conserver et qui seront plus libres de leurs idées, cela est important pour ajuster les règles d’une économie écologique.

Pour le moment, les gouvernements continueront à courir après la croissance en ignorant les avertissements du passé et des milliers de scientifiques sur les problèmes à venir, il faudra combien de catastrophes pour que les états commencent à bouger. Nous devons arrêter cette économie capitaliste avant que la planète ne déraille durablement.

Mise à jour: 31/08/2023

La boulimie financière.

L’inertie des gouvernements :

L’image permet de mieux mesurer l’impact écologique de chaque pays, et mettre en évidence les émissions de CO2 de chacun sur la planète. Il apparait alors que les 10 pays les plus riches ont émis en 270 ans, 70% du CO2, et ont délocalisé une grosse partie de leurs nuisances sur certains pays qui subissent les conséquences du réchauffement.

Nous consommons 1,75 planète terre par an, pour arriver à 0,8 planète et permettre à celle-ci de reconstituer ses ressources renouvelables, il faudrait que ce G10 diminue de 50% son impact et permette aux autres pays, d’améliorer de 50% ses conditions de vie. En fait la démographie galopante (+89Mh par an) accélère l’extinction de la faune sauvage, phénomène aussi important que le CO2, et cela influent très peu sur l’économie actuelle où des mesures les plus anti-écologiques détruisent la faune sauvage.

La complaisance des états:

La théorie économique libérale capitaliste met le profit comme objectif essentiel et s’y accroche, d’où la grande inquiétude sur une baisse de croissance, qu’elle combat auprès des gouvernements et qu’elle veut maintenir par beaucoup de moyens (705 députés 26500 lobbyistes). Pour optimiser le profit, le capitalisme ne tient pas trop compte des droits de l’homme, ainsi que de la nature, il se maquille en vert «greenwashing» et s’absout en plantant des arbres et en spéculant sur les quotas carbone, et crie famine en ne lâchant aucune concession.

En 45ans le Monde a doublé sa population (4-8 milliards d’humains) ce qui représente un PIB multiplié par 8, quand la capitalisation s’est multipliée par 104 (ex.: action LVMH en 5 ans, +345%). Ce système ne fait aucun cadeau, nous payons par notre consommation tous les cadeaux qu’il semble nous faire (soldes, publicité, sport, ses taxes, ses impôts), il planque ses profits (en hausse), mais veut toujours gagner, et les états s’endettent solidairement pour maintenir un système libéral et démocratique pour 1%, et dictatorial pour le reste du monde.

Nous sommes drogués à la consommation et au déplacement dans un monde individualiste et enchaînés à un système de production /consommation qui ressemble à un élevage, où tout est conçu pour produire, jusqu’à la mort, du dividende à une élite qui vit dans une autre dimension, avec des gouvernements éleveurs qui nous entretiennent pour un rendement croissant. A travers le travail, l’économie a rayé le mot « écologie ».

Les gouvernements maintiennent un monde au service de l’économie, en privatisant des secteurs sous prétexte de mettre plus de concurrence et baisser les prix, et grossir toujours plus le capital détenu par une minorité. Or les dividendes mondiaux battent des records (2020=1255M$, 2021=1460M$, 2022>2000M$) sans gain pour l’écologie, pour laquelle on investit 133 M$ par an, quand on met 2113 M$ en 2021 à la destruction du monde, et que tous les ans 427M$ s’évadent avec complaisance ou passivité des états pour les coupables.

Sans être expert, le phénomène «multiplicatif des chiffres» ne va pas s’inverser bien au contraire (sauf krach, que le peuple subira), les gouvernements, grands prêtres de cette religion néo-libérale, compensent les diminutions d’impôts par de la dette et appauvrissent les administrations publiques (faire plus avec moins), laissent les entreprises (aidées) nous gaver de tous les gadgets périssables ou jetables, et le monde se vider de ses ressources, pour payer toujours plus ce capital, qui croît pour spéculer, et qui cause une inflation qui paupérise une grande partie des peuples. Les gouvernements ont laissé le pouvoir à la finance, ils n’ont pu imposer une relocalisation des productions (notamment de médicaments) et les entreprises délocalisent toujours pour conserver leurs profits malgré les grands discours politiques, et pour elles et les gouvernements, l’écologie n’est pas le souci premier, ainsi que la misère qui croît dans le Monde.

Donc je ne changerai pas mes habitudes, j’applique déjà un certain civisme écologique, mais pour montrer mon indignation par un geste symbolique, chaque lundi, de 19h à 19h20, je consommerai un maximum d’électricité, pour faire sauter les plombs de ce système financier, car pour moi les gouvernements sont incompétents ou fous, prôner la voiture électrique avec un réseau sous dimensionné, qui augmenté, servira au toujours plus, au détriment de la planète et de l’homme, producteur de dividende de plus en plus déshumanisé. Ce geste symbolique (si je suis seul) je le ferai tant qu’on n’obligera pas les entreprises à mettre 50% des dividendes mondiaux pour la transition écologique, plutôt qu’à des actionnaires. L’écologie sera défendu par des humains heureux d’être sur la planète, on en est loin

Le capitalisme est une idéologie imposée aux peuples, dont l’objectif principal est l’enrichissement quitte à oublier certains devoirs vis à vis de la planète et des hommes, cela pour amasser toujours plus de dollars, sans autre ambition que croître pour croître, avec un manque de respect pour l’avenir de l’humanité et la planète. Il faut le supprimer, car il nous emmène vers la catastrophe, c’est une nécessité vitale pour la planète.

23/04/2023

Le néolibéralisme détruit l’écologie pour l’économie

Une économie mortifère qui annonce le début de la fin:

En 2021 le monde bat son record de dépenses militaires 2214 M$ (milliards de dollars), les gouvernements suicident la planète, faut-il laisser faire la secte néolibérale ?

En 45 ans le capital boursier est multiplié par 81, quand l’humanité a doublé (4 à 8 milliards), le 1% le plus riche possède 50% des 120.000 M$ (Milliards$) (capital en bourse fin 2021). En 45 ans, la croissance du capital a érodé celle du PIB, qui a donné plus de 11.400M$ de dividende en 10 ans. Nous sommes condamnés à une croissance perpétuelle pour rémunérer un capital que la dette gonfle toujours plus, la preuve par l’image.

En 1975 le PIB mondial, 5 fois plus grand que la capitalisation boursière, est dépassé par celle-ci 45 ans après, si on prolonge cette courbe sur 45 ans, le capital aura plus que doublé mais quel sera le PIB ? Les gouvernements du Monde organisent une course poursuite entre PIB et capitalisation au profit de celle-ci. Entre les fonds de placements divers (52.200 M€), les assurances, les fonds de retraites, ces milliards gonflent le marché boursier créant une bulle (investissement réel 2021 IPO 594M$ et dividendes 1.470M$) sans rapport avec la valeur comptable des entreprises cotées, une course spéculative, qui peut tuer, au profit de quelques-uns, abîme la planète et appauvrit la majorité des gens.

On voit que la croissance peine à se maintenir, mais que le capital croît plus vite que le PIB et donc appauvrit ce qui permet à la planète de vivre. Ce modèle capitaliste ne sera jamais écologique, il est fait pour rémunérer l’argent et enrichir les riches qui, avec leurs milliards, jouent un Monopoly avec une avidité sans limite proche du sordide. L’obligation de créer de la plus-value ruinera la planète et mènera l’humanité à s’entretuer. Il faut inventer une finance circulaire qui serve l’humanité sans accumulation ni transmission de capital, une économie du juste nécessaire sans recherche de plus-value.

L’écologie planétaire nécessite une réduction importante des activités productrices, et la suppression de celles qui dopent l’économie, (1500 M$ publicité mondiale 2021, que nous payons dans notre consommation et qui pollue) or le capital et les gouvernements ne veulent pas ralentir, pensent en terme de productivité et même augmentent la durée d’activité des d’humains avant leur retraite, quand le revenu du capital est peu taxé, or cette économie est incompatible et déconnectée de toute écologie. La démocratie est divisée entre ceux qui ne croient plus en la politique, ceux qui choisissent les extrêmes et ceux qui gardent un système peu écologique, mais bon pour eux.

NB: La publicité en France nous coûte 46,2 milliards d’euros chaque année, la TVA 85,5 milliards … et elle nous fera payer l’inflation.

La course au profit est mortifère, elle entraîne une compétition sauvage pour l’énergie et les matières premières entre pays, alors qu’il faudrait gérer celles-ci mondialement en tenant compte des générations futures, au moins 10 siècles, car nous allons vers une auto-destruction de la planète et de l’humanité (à écouter Thierry Ripoll). Il faudrait une économie financière circulaire (comme on le prescrit pour l’écologie) qui cesse d’accroître le capital, en recyclant cet argent à travers la suppression de l’héritage (favoriser la donation avant 60 ans), la banque centrale régulant une masse monétaire en rapport à la démographie du pays. La dette du Monde est de 300.000M$ (bientôt plus grâce à Poutine), cet argent créé pour relancer l’économie dite du « ruissellement » veut imposer aux 8 milliards d’humains une dette de 37.500$ par an, plus que le salaire moyen des pays développés ou qu’un RMU. En 45 ans la masse d’argent a été multipliée par 40 quand la population a doublé, et il y a, et il aura (hélas) toujours la même proportion de pauvres.

Chaque individu devrait avoir un revenu inconditionnel selon le pays (autour du SMIC) de sa majorité à sa mort, en travaillant pour le juste nécessaire. L’argent abandonné aux paradis fiscaux par les gouvernements (21.000-32.000 M$) est suffisant pour amorcer le système. Si chaque individu est assuré d’un revenu inconditionnel correct pour vivre il cherchera moins à se constituer un capital pour sa fin de vie, surtout si on améliore les maisons de retraite.

Il est nécessaire qu’une organisation mondiale pense un autre mode de vie «durable» sans compétition, donc sans croissance (même démographique) aide et oblige chaque état, multinationale ou individu à se diriger vers une sobriété écologique. Si on accepte les soubresauts destructeurs de la planète, on ne veut pas qu’un fou la fasse exploser, il faut un désarmement total de tous les pays, car semer des armes c’est récolter des morts et tuer la démocratie. C’est la première action écologique car on le voit, des décennies d’écologie peuvent être anéanties en quelques jours voir moins. La seule croissance valable des peuples doit être intellectuelle (éducation, formations, art) clé de la liberté, «préférer l’être à l’avoir».

Quelques milliers de personnes détiennent un pouvoir économique, politique, religieux (voir plusieurs) dont ils abusent avec la collaboration d’autres, gouvernements inclus, et maintiennent une économie taillée à leur seul profit, dans le seul but de dominer les autres et construire «LEUR» Monde avec croissance pour eux, et miettes pour les autres. Mégalomanes, cupides, orgueilleux, ces gens, à l’abri des besoins, pourrissent la vie de milliards d’humains qui veulent vivre anonymement, mais sans enfer sur terre.

Je pense à ces films de western où des chasseurs de primes éliminent, pour toucher une prime, des personnes qui bafouent la loi et je rêve d’un site qui proposerait la tête de personnes qui pourrissent le monde où des chasseurs de primes, grâce à nos dons, nous débarrasseraient de ceux-ci, car les gouvernements ont mis en place des épées de Damoclès nucléaires sur les 8 milliards d’humains qui les empêchent d’agir, et ils ont choisi l’économie contre les peuples, donc nous sommes ramenés à des pions à qui il reste une possibilité, ne compter que sur nous-mêmes.

L’histoire se répète, une poignée de tyrans a été responsable de 100 millions de morts, mais les démocraties complices continuent d’accepter ces dictatures sans rien faire, voir hypocritement, commercent avec. La non-ingérence qu’elles invoquent se retourne contre elles car obligées, pour des raisons humanitaires élastiques, de recevoir des millions de migrants et réfugiés. Mais d’autres dictatures sont hélas toujours pesantes sur le Monde, dont une, le néolibéralisme, où la liberté des marchés (et la spéculation) est imposée par les gouvernements qui privatisent l’état au profit de fonds de placements et du capital des milliardaires, ils leurs bradent la planète et l’humanité. Les presque 8 milliards d’humains ne demandent que le minimum essentiel pour vivre et offrir un avenir à leur descendance en respectant la planète, les milliers de pétitions qu’on signe, donnent bonne conscience, mais n’aboutissent à rien, peut-être faut-il opter pour des primes sur la tête de ces quelques gens toxiques.

La technologie et le nombre d’humains ont réduit le Monde à la taille d’un village, le poids des actions (ou de l’inaction) de quelques-uns est si fort que l’impact écologique en est multiplié même au fond de la forêt amazonienne. Les gouvernements sont responsables des catastrophes à venir, ils pensent être à l’abri de celles-ci, ils devront payer pour l’incurie et l’impéritie de leur gouvernance, voir la collusion qu’ils ont avec le capital au détriment de l’ensemble de l’humanité.

01/10/2022

Le RMU, premier pas écologique

La spirale de la dette :

L’argent est à l’économie ce que l’huile est à un mécanisme, un moyen de faciliter les échanges, dont la quantité doit être ajustée pour éviter la récession ou l’inflation. Or les gouvernements ont abandonné la création monétaire aux banques privées, et s’endettent avec intérêt ce qui n’existait pas avant 1973, créant un effet pervers redoutable dont l’économie financière profite au détriment de l’économie réelle, et surtout de l’écologie. Depuis que l’extraction de l’or n’augmente plus la masse monétaire, les banques privées le font par des prêts (une ligne d’écriture, «fausse monnaie») dont l’argent est détruit après remboursement.

Par contre l’intérêt à payer est inexistant dans la masse totale d’argent, il devra être trouvé ailleurs, vers d’autres pays, commerce extérieur, production «compétitive», ou un autre prêt, mais il y aura toujours au final une autre dette pour payer l’intérêt, qui rendra encore plus esclave du système. Dit autrement, le capital remboursé, il faudra l’argent des intérêts, et donc ceux-ci se rembourseront toujours par une dette. Ce système est celui de la carotte devant le museau d’un âne, qu’il ne peut jamais attraper, et dans cette course vaine pour rembourser la dette, elle oblige à un affrontement économique des uns contre les autres, sachant que les perdants paient les intérêts des gagnants.

On voit sur ce graphique que les intérêts croissants font la dette, et si la banque centrale avait prêté sans intérêt, on n’aurait rien emprunter pour l’intérêt, donc du budget pour investir. Rémunérer l’argent induit une obligation de croissance pour trouver l’intérêt en plus, or l’économie doit prendre conscience que les règles du passé ne s’appliquent plus dans un monde où les nombres sont devenus exponentiels, et que la réalité terrestre ne peut plus fournir la contrepartie de l’argent créé par les banques ou de l’intérêt à trouver, surtout quand celui-ci nourrit des fortunes monstrueuses et fait tourner une économie dette en une énorme spirale croissante. Inventons une économie circulaire, où l’argent restera proportionnel au nombre d’humains, avec moins d’inégalités et l’écologie sera possible, car de plus en plus tôt chaque année les ressources de la planète sont épuisées pour rembourser l’intérêt.

Tous les pays du Monde paient des investisseurs (spéculateurs) pour avoir le droit de vivre. Le système oblige à gagner plus ou à dépenser moins, et souvent à restreindre les dépenses de l’état au détriment du bien vivre des peuples, en obligeant au travail, et à l’exploitation illimitée de la planète très loin de l’écologie, c’est à dire du respect de la faune de la flore et des humains.

«Il est primordial que les personnes qui se veulent écologistes se posent la question de la légitimité d’une dette qui encourage une exploitation accrue de la nature et de la main-d’œuvre».

En 40 ans, la France a payé 1.641 milliards d’euros (et s’endette 2438M€ en 2020, budget 390 M€) et avec tous les états du monde maintient un système de «Shadock» où le peuple pompe une dette qui augmente et fait vivre un système qui n’hésite pas à oublier l’éthique et la morale en commerçant avec des dictatures (vente d’armes) tout en les critiquant (et engendrant la corruption), et n’agit pas pour l’écologie.

Cette course en spirale pour payer un intérêt qui croît, oblige à exploiter la planète, la faune, et les uns contre les autres, à exporter pour faire payer. C’est une course absurde et sans fin qui n’a qu’un but, enrichir 1% du Monde toujours plus riche, et 4-5% qui sont à leur service.

Ces 1.641 milliards ont été payés par toutes les restrictions budgétaires qui lors du covid19 ont coûté la vie à des milliers de personnes, il y a une économie qui tue, trouvons les responsables?

Ce système économique exporte pour gagner plus, ou réduit le budget des administrations, privant celles-ci de moyens et d’effectifs. Le nombre de morts Covid19 est lié étroitement au nombre de lits de soins intensifs et de l’organisation de la santé dans les pays, et au coût des soins qui excluent des malades.

Les états sont doublement dépendants des entreprises délocalisées, et des pays producteurs à bas salaires qui polluent à leur place et oublient les droits humains (la France utilise 20-35% de médecins étrangers sous-payés). Ce système libéral «dit performant» a engagé plus de 230 recherches sur le vaccin du Covid19 toutes faîtes dans le secret (pour un gain maximum si succès), mais combien de dizaines de tests négatifs identiques cause de perte de temps, d’argent, et de vies, alors que si tous les labos s’étaient unis, avaient distribué des directions de recherche, mutualisant les résultats de chaque essai, on aurait trouvé bien plus vite un vaccin efficace à 100%. C’est plus de 93 M€ que les états ont dépensé en un an pour les vaccins Covid et ils sont toujours dépendants des laboratoires.

Le Monde, ou l’Europe doit mettre en place une recherche publique pour échapper à l’emprise du marché qui condamne à mort ceux qui n’ont pas les moyens, et délaisse la recherche de médicaments pour les maladies orphelines ou des pandémies. On voit que certains domaines manque d’une surveillance mondiale et que les manipulations folles des humains sont plus dangereuses que le nucléaire, Il y a des domaines qui ne devraient pas être privatisés.

Toujours pour ne pas pénaliser les entreprises (au nom du travail) et sous le poids des lobbies, les états mettent la vie des gens en péril, en ne traitant pas les problèmes, l’amiante est l’exemple le plus parfait où la France l’interdit en 1997 après hésitations,alors que le Canada continue sa production jusqu’en 2018, mais depuis des millions d’enfants fréquentent 75% de collèges et lycées contenant encore de l’amiante et malgré des jugements (qui trainent en longueur) le problème est toujours là. De même on ne met pas assez de contrôles sur le marché mondialisé qui permet l’esclavage, la pollution et des produits alimentaires dangereux, toujours par manque de budget et non taxation des fortunes, pour elles on invente l’impôt qui rapporte, puisqu’au lieu de payer elles peuvent investir dans des entreprises et donc récupérer quelques dividendes (qui sont moins taxés IFI).

L’indépendance de l’Europe dépend de relocalisations d’entreprises qui sont internationales, aux mains de fonds spéculatifs et qui n’ont qu’un seul pays, la bourse où chaque acteur veut plus, sans tenir compte des ressources, de l’énergie, du coût écologique et humain, les gouvernements hélas, sont nus (ou complices) par rapport aux entreprises multinationales. Le futur nécessitera un rationnement énergétique, donc moins de travail, aussi il faut contraindre les entreprises à partager l’emploi, et au lieu de les financer pour induire ces changements, pourquoi ne pas mettre en place des entreprises d’états en concurrence qui adoptent toutes les nécessités de l’écologie.

En fait, tous les politiques (verts compris) ne contrôlent plus rien, la planète est creusée sans inventaire et sans gestion mondiale des ressources, les produits sont conçus sans comptabilité mondiale des stocks (on extraie…) sans juger de leur impact écologique, et en oubliant leur recyclage, les gouvernements spolient les générations futures sans voir plus loin que la durée d’une législature, et après eux, le déluge. Vous voyez une entreprise sans magasinier pour gérer les stocks, la planète est sans gestionnaire mondial … Aucune auto-régulation n’est possible à cause de la compétitivité qui pousse toujours à la sur-consommation de la planète.

Dans ce libéralisme aux moyens colossaux par rapport aux siècles passés, quelques riches peuvent s’approprier (corruption aidant) des ressources qui s’épuisent de plus en plus (cuivre, eau) et condamner les plus pauvres à la mort. On consomme sans compter, le pétrole, les terres rares, pour faire vert on remplace des cultures par des champs photovoltaïques, on construit des voitures électriques sans savoir si on a la matière première pour dépasser le milliard, mais si les bourses grimpent, et que le 1% y retrouve ses dollars,… pourra-t-on changer ¼ du parc éolien tous les 25 ans en les recyclant, ce n’est pas grave, l’emploi et la dette priment,… pour quelques emplois, on part dans la 5G alors que de plus en plus d’humains sont condamnés à l’écologie forcée, car chômeurs et pauvres.

La dette du Monde croît plus vite que la sur-exploitation de la planète pour la rembourser. Ce graphique illustre l’absurdité de ce système, qui tue la planète, mais surtout beaucoup d’humains. Le graphique sur la fortune du 1% prend étrangement la même pente que la dette, est-ce qu’il payera pour gérer le recyclage de ses productions et la pollution qu’il a généré, et après s’être incliné devant la noblesse durant des siècles, allons-nous continuer à nous incliner devant le capital et lui payer «un droit d’exister».

Où est l’argent :

La masse d’argent dans le Monde est immense, mais l’économie réelle n’utilise que de 1-4%? de celle-ci, le reste est dans le système financier. Le capital des 2153 milliardaires du monde correspond à 12% du PIB 2019 Monde. A cette masse d’argent financiarisée, nous ajoutons nos économies, nos assurances, nos mutuelles, nos retraites, et toutes les provisions d’entreprises, mais aussi les dividendes versés aux actionnaires, les dettes pour rachat d’actions, ou d’acquisitions /fusions (1.828 M$), ou les procédés de trahison ou désertion fiscale qui finit dans les paradis fiscaux et que nous citoyens, payons.

Les fusions d’entreprises détruisent la concurrence, se moquant des nationalismes (et gouvernements), privilégiant une finance mondiale sans contrainte, où les relocalisations prônées par les politiques seront subventionnées sans plus d’emplois (le profit d’abord). Les pays entretiennent d’abord le moteur économique qui enrichit le capital au détriment des humains et de l’avenir des jeunes en étant exploité sans considération.

Le système monétaire est à la société ce que le système sanguin est à notre corps, il permet les échanges d’oxygène grâce aux globules rouges avec toutes les cellules de notre corps, leur nombre est régulé pour éviter l’anémie ou l’hypertension, sans cela nous risquons la mort. Si le corps appliquait le système dette, il emprunterait du sang dès la naissance, à rembourser avec intérêt,… grâce à d’autres emprunts, là, des docteurs économistes hésiteraient entre saignées et perfusions, jusqu’à notre mort, qui nous libérerait de la dette. La banque détenant tout le sang possèderait aussi notre vie, comme la finance détient à travers la dette notre démocratie via les agences de notation, et oblige les gouvernements (complices?) à nier les besoins des peuples, et pour un «AAA» ils transforment une presque démocratie en quasi dictature pour un avenir très sombre. Le vêtement, 2éme secteur polluant du monde, où la sur-consommation entretient l’esclavage, et la pollution chimique. La 5G et les objets connectés rendront obsolète l’existant ruinant l’écologie par plus de consommation, porte ouverte aux attaques informatiques, et outils à une future STASI, quand à l’emploi, entre robotique et IA, les gains de productivité dés-emploieront ou soumettront l’homme à la machine, dans une chaîne de sous-traitance (ou d’esclavage), les entreprises piétinant toujours plus les législations.

Quand la planète «corne d’abondance» sera vide, les milliards d’actions cotées, vaudront zéro, taxons-les avant et organisons le freinage, sinon, il se fera dans la douleur avec des millions de morts (migrations, famines, guerres, révoltes, retraités pauvres, etc…). L’économie (voitures électriques, 5G, 6G déjà, etc.) guide le futur qui oublie les besoins élémentaires des peuples.

L’acceptation de certains principes, comme la retraite par capitalisation, est une aubaine pour les spéculateurs, car chaque mois un pourcentage de la masse salariale va acheter des millions d’actions qui ne correspondent à aucune émission, celles-ci transitent de main en main et forme une bulle spéculative (malgré un PIB en berne pour Covid19), et perdent comme au début 2020 entre 16.000 et 25.000 milliards de dollars (soit 2-3 fois la masse de l’économie réelle).

L’affaire Gamestop (voir vidéo 8’30) montre comment des fonds de pensions (en chaînes complexes) spéculent avec des millions d’actions louées, les vendent, les rachètent moins cher, et les rendent avec bénéfice, sauf que là, le prix est tellement monté que le fond a perdu plusieurs milliards pour rembourser sa location. Ces paris financiers se font aussi sur des aliments de base, et tuent des millions de gens par les famines qu’ils génèrent. Les banques centrales soutiennent la finance, par milliers de milliards de QE (assouplissement quantitatif) oubliant les peuples, pour permettre aux banques privées de prêter, ce qu’elles font,… en prétant aux états (inventant le mouvement perpétuel capitaliste), pour le bonheur des bourses qui battent un record de valeur. On maintient un système dette pour une finance casino complexe qui ne sert plus l’économie.

L’état rachète les créances douteuses des banques (Subprimes), mais n’aide pas les gens (3,6 millions) qui s’endettent auprès des banques pour survivre (faute de salaires corrects), et les banques les achèvent avec des frais d’incidents qui tournent autour de 6,5 milliards. En fait l’argent de la dette, fabriqué avec boulimie par les banques, est plus important que leurs fonds propres, et ne garantit plus les futures dettes, le système dette s’écroule sur lui-même, mais on continue, quand à l’écologie…

Les partis (écologiques ou non) sont complices de ce modèle économique qui détruit le Monde, et les écologistes plus encore sont des imposteurs ou des incompétents en y adhérant, il nous mène à la fin de l’humanité, la gestion du monde est notre plus grand défi? (Jean-Marc Jancovici explique le problème que tous les gouvernements éludent, à écouter).

Le Revenu Minimum Universel :

Le premier geste pour limiter l’impact écologique, et de travailler au juste nécessaire, d’arrêter une production effrénée, parfois inutile, où le travail est rendu obligatoire pour vivre (mal), et pour entretenir une économie qui consomme de l’énergie (publicité, finance, armement, transport, etc…), où l’humain est souvent exploité et met sa vie en danger, et n’est pas écologique. Les gouvernements et les banques font vivre ce «casino» avec de l’argent fictif, qu’ils concentrent sur le 1% le plus riche, dont quelques milliardaires profitent de façon éhontée pour s’enrichir sans transpirer plus, en bafouant la démocratie.

Il faut donner à chaque humain du monde un revenu minimum inconditionnel à vie, équivalent SMIC du pays (en remplacement d’aides misérables), pour se nourrir, se loger, se vêtir, et permettre à tous les d’humains de vivre simplement. Il doit être gérer par un organisme mondial et être universel pour éviter des migrations économiques, complété éventuellement par un salaire.

A ceux qui pensent que ce revenu inconditionnel va enchainer l’humain, qu’ils trouvent un retraité, parmi la quinzaine de millions qui, sauf petite retraite, veut se libérer par le travail (VW va enchaîner au chômage des milliers de salariés). Ils font vivre des milliers d’associations et donnent leur temps sans compter, pour pallier souvent aux carences de l’état. Au contraire, ce revenu permettra de négocier son salaire aux entreprises, de refuser les boulots minables où l’homme est exploité ou commandé par la machine, ou livrer seul au néolibéralisme et à l’ubérisation. Pour certains secteurs non satisfaits, il faudra mettre en place un service civique de jeunes (assistance aux personnes, agriculture, etc…).

Pour inciter à une baisse démographique (et éviter tout trafic) seuls deux enfants mineurs par femme donneront droit à ce RMU, et obligera à leur scolarisation, et offrira tout au long de sa vie la possibilité d’étudier et de se former.

L’argent existe pour fournir ce RMU mondialement car la finance manipule une masse d’argent 100 fois plus grande que la masse salariale du monde, qui en 12 mois fait le PIB, et on voit que les états n’hésitent pas via les QE à racheter les dettes pourries des banques, argent dont on ne voit jamais la couleur. Les états peuvent créer cet argent, et générer un an de RMU, puis maintenir cette masse les années suivantes par des impôts. Il remplacera la retraite (parfois insuffisante) complété par une épargne salariale.

Si ce revenu est assuré et pérennisé par tous les pays, les milliards d’épargne liés à l’incertitude de ce monde (Covid19) seront utilisés sans retenues (peut-être au service de l’écologie), car l’écologie doit libérer, et ne pas être punitive. On pourra baisser production et consommation sans créer de pauvreté.

Les économistes ne voient que le dollar, oubliant la planète et l’humain, Gaël Giraud explique qu’en 1972 le rapport Meadows prédisait l’effondrement écologique (mais pas le CO2) rapport très vite enterré.

Le cercle magique :

Il y a quelques années on m’a proposé d’acheter 10€ une liste de chaîne d’argent (le cercle magique) de 12 noms et adresses. Le principe est simple, on recopie deux fois (au moins) les 11 derniers noms /adresses et en 12éme ligne on met son nom /adresse. En vendant ces recopies, le nom, que vous n’avez pas repris, recevra les 10€ de la 1ére vente, les autres ventes seront pour vous, donc vous ne perdrez rien et poursuivrez la vie de la chaîne.

Si les acheteurs de vos listes perpétuent le système, chacune recopiée 2 fois, votre nom passera en 11éme position, et de vente en vente, à chaque multiplication par 2 vous monterez d’une ligne pour être à un moment en tête (théoriquement) de 4096 listes, dont chaque vente, vous rapportera 10€ soit, 40.960€. Ce principe mathématique est vrai vous pouvez le vérifier, c’est la croissance et la confiance qui sont à la base de la réussite du cercle magique, comme l’économie libérale.

Si vous achetez cette liste, c’est que vous êtes le pigeon étalon, idéal pour se faire plumer, pourquoi ? Chacun regarde sa position personnelle et étroite, et oublie que si la liste achetée a été multipliée par 2 depuis le premier nom, il y a 4095 autres listes comme vous qui, recherchent 4096 acheteurs, soit 16 millions de listes à vendre, s’ajoutant au 16 millions (moins 1) de listes déjà achetées,… ou peut-être plus, 32 ou 64 millions. La théorie bute sur les limites de la réalité, c’est ce qui se passe pour l’économie néolibérale envers la planète, mais voyez-vous le côté cercle magique,…

Si 12 personnes autour d’une table, listent ce tour de table dans le même sens, chaque participant sera cité sur les 12 listes à une position différente, de la ligne 1 à la 12. Le cercle magique en vendant ces listes fera rayonner des arborescences où des pigeons feront gagner 10, 20, 40€, etc. à chaque participant du cercle magique.

De la même façon le discours néolibéral promet l’égalité des chances (grâce à quelques exceptions), et à Davos le 1% (cercle magique) vous propose ce miracle capitaliste, du ruissellement, de la croissance infinie, et verte (dans un monde fini), de la nécessité de rembourser une dette trou noir qui absorbe plus que la croissance, et surtout la connivence des gouvernements au service des élites économiques qui mettent en place des moyens de surveillance des peuples considérables, mais incapables de mettre fin à quelques milliers de hors la loi du cercle magique qui migrent avec leur fortune dans des paradis fiscaux.

Dans ces deux siècles, le capitalisme existe grâce à l’exploitation sauvage des peuples (esclavage, colonialisme, ou grâce à l’armée) exploitant la planète sans retenues pour s’enrichir avec cupidité. Faute de nouveaux marchés, les entreprises se phagocytent les unes les autres, ne produisent plus pour le juste nécessaire, mais pour plus de rentabilité et de profit, engraissant des consommateurs de produits plus ou moins inutiles, pour mieux les exploiter par le cercle magique où, la connivence des élites économiques et politiques telle la noblesse d’antan, fait vivre une économie qui bute sur l’impossibilité matérielle de réaliser cette croissance infinie que ses règles exigent, car si on peut abuser les peuples, on ne peut tricher avec la réalité, la planète n’est pas une corne d’abondance infinie, et les prix Nobel d’économie (au service du 1%) donnent de la respectabilité à une pseudo science qui fait la promotion d’une chaine de Ponzi et d’un grand casino, qui permet de transférer de l’argent de milliards d’humains, à une poignée d’autres: au cercle magique. Il n’y a qu’un mot à dire :

Nouvelles contraintes :

Les propositions technologiques (enterrer le CO2, énergie verte et autres élucubrations) ne freinent rien, bien au contraire elles confortent la compétition économique. Le prix du carbone pour faire payer les pollueurs doit être imposé par les gouvernements et augmenté tous les ans, et non laissé à un marché, cette taxe doit être payée par les actionnaires, car c’est pour eux que les entreprises polluent. Tant que l’économie fonctionnera sur un mode compétitif (toujours plus de dividendes), il faudra choisir entre écologie et dividendes, entre juste nécessaire et croissance économique.

L’objectif primordial de l’humanité, au vu de ce dessin, est de réduire notre impact sur la planète et de maintenir ce régime de croisière durant des siècles, les technologies écologiques (déchets, cultures bio, énergie verte, véhicules verts, etc…) sont des objectifs secondaires, car en priorité chaque humain doit pouvoir vivre au ralenti en économisant l’énergie, par moins de travail et réduire son impact par 2 à 10 (voir plus parfois) d’où un RMU pour tous, car la pandémie avec moins d’économie entraînera plus de pauvres (plus de 10 millions ont moins de 1000€ par mois) qui, pour un salaire de survie s’offriront à n’importe quelles entreprises sans éthique écologique.

Globalement les gouvernements ne prennent pas les mesures pour réduire notre économie au-delà de 50% (au moins 80% pour l’Europe), et respecter les possibilités de la planète. Le problème s’est créer en 70 ans, mais 4-5 siècles d’un mode de vie réduit ne suffiront pas pour que la planète retrouve ses capacités des années 1950, or le Covid a démontré que la pauvreté explose, et sans RMU, elle va déclencher des révoltes, ajoutées aux autres catastrophes prévisibles, la montée des océans, la perte des ressources halieutiques, les différentes inondations et sécheresses, les guerres pour l’énergie qui font la fortune des marchands d’armes, l’absence d’une force internationale (gendarme du Monde) permet à certains de s’assoir sur l’écologie, et de narguer les autres pays.

Les plus riches et en particulier les milliardaires vivent leurs phantasmes en ignorant le monde, avec la complaisance (voir bénédiction) des gouvernements, avec 2-3 dons (défiscalisés) ils échappent à toutes les contraintes.

Il faut mondialiser les ressources qui appartiennent à tous les pays et à tous les humains, et non au pays sur lequel elles sont (ou au milliardaire qui les achète) une organisation mondiale doit gérer ces stocks et l’extraction de ces ressources à très long terme et répartir des quotas à chaque pays. Et bien sûr, revoir le modèle économique pour qu’il serve l’humanité, limite les injustices et aide à rester dans une éthique écologique où le mot respect est essentiel.

Les entreprises entretiennent un gavage consumériste par des soldes perpétuelles, avec des employés-esclaves ou chinois, qu’il faut libérer de cette exploitation. Pour compenser la baisse de la consommation elle supprimeront des emplois et une partie de la masse salariale. Le RMU peut être l’amortisseur qui maintienne une économie du juste nécessaire, emplois pour nous nourrir, nous soigner, et maintien des métiers sociaux. La compétition économique diminue la masse salariale et donc les PIB, elle crée un désert économique que le RMU peut restaurer, les USA ont le meilleur système de santé, mais beaucoup d’américains n’ont pas les moyens d’en profiter.

Les gouvernements actuels mesurent au million près les aides sociales et ne mettront pas en place ce premier pas, ils sont trop imprégnés d’économie compétitive et de croissance, et sa mise en route par un pays peut nuire à la pensée capitaliste et sera combattue par tous les lobbies et les états, car tous les pays sont interdépendants de ce néolibéralisme, sauf si un ensemble de pays met cela en route (L’Europe?).

Les mouvements écologiques unifiés doivent demander ce RMU qui permettra de vivre au ralenti, et expliquer aux gens la nécessité de ce ralentissement, et surtout cesser les pétitions et marches qui créent des crispation inutiles par des confrontations policières.

La production électrique est à la limite, manifestons sur ce réseau pacifiquement en faisant sauter les plombs par une surconsommation de ¼ d’heure, programmée à un jour et une heure donnée, et comme un frein d’urgence, allumons tous nos appareils électriques les plus gourmands pour stopper l’économie qui tourne contre le monde et les peuples, et demandons un RMU pour les 7,8 milliards d’humains, et si les gouvernements sont sourds répétons cette manifestation chaque semaine.

Les gouvernements n’ont pas d’excuses ils mettent les peuples au service de l’économie au lieu du contraire, il est urgent d’agir et de les forcer à regarder les peuples plus que les entreprises et leur compétition sur les marchés boursiers. Il y a beaucoup d’autres mesures mais répondons au plus nécessaire, simplement vivre avec:

un revenu minimum universel.

Le futur des humains ne doit plus être un emploi raréfié et inintéressant pour vivre ( ou survivre), mais grâce à un revenu pour tous, chaque humains dans sa vie devra faire plusieurs métiers pour le minimum vital, et plusieurs autres pour se réaliser, mais le mode de vie compétitif doit cesser si on ne veut pas épuiser la planète par une compétition insensée de tous contre tous où au final toute l’humanité signera sa fin.

Mise à jour le 23/07/2022.

Le Covid-19 plus fort que Greta …

     Le coronavirus a mieux réussi que Greta THUNBERG à démontrer que la compétition économique est la cause de toutes les pollutions, surtout celle de l’air en Chine. Il a montré comment les états du Monde, laxistes, ont laissé le néolibéralisme débridé profiter des bas salaires chinois, causant une dépendance vis à vis de la Chine usine du monde, et la pénurie subie par les états quand celle-ci a cessé de produire, surtout les médicaments. Pour la course au PIB et à la croissance les états ont serré tous les budgets utiles à leur fonctionnement, ils ont fait des cadeaux aux plus aisés et sauvé les banques avec des milliers de milliards pour doper l’économie, et ces restrictions ont mis à mal les services publics (dont les hôpitaux) avec des conséquences désastreuses lors de l’épidémie du coronavirus.

     Cette situation est le résultat de plusieurs décennies de restrictions que des gouvernements ont appliqué tout en laissant les banques créer toujours plus d’argent, pour maintenir une surproduction au nom du travail, quand les peuples se paupérisaient. Ils ont aidé les banques pour maintenir une économie pourvoyeuse du capital, mais ont oublié complètement l’humain, et la planète.

Graph_Inf1

     Ce graphique montre une création monétaire qui ne sert pas l’économie réelle (pas d’inflation), mais alimente la finance qui brasse ce tsunami financier, tandis que les émissions de CO2 progressent et que la transition écologique est ignorée pour cause de compétition économique. La totalité de la dette mondiale a dépassé la barre des 253.000 milliards de dollars au troisième trimestre 2019, relate CNBC en citant le nouveau rapport de l’Institut de la finance internationale (IIF). Elle représente désormais 322% du PIB mondial (32.500 dollars pour chacun des 7,7 milliards d’habitants de la planète), et ne participe pas à l’économie réelle et pousse à des restrictions imposées par tous les pays pour payer l’intérêt en causant des milliers de morts supplémentaires liés au coronavirus, et cette dette va exploser à cause de lui, qui peut croire qu’elle sera  remboursée, cette économie n’a rien de scientifique car elle devient irréaliste. Le monde s’autodétruit à cause d’une économie folle.

     Le coronavirus a fait baissé les émissions de CO2 et stoppé l’activité du monde (Chine) et montre qu’un ralentissement productif est la solution au réchauffement climatique, mais il doit être encore plus important pour des dizaines d’années. Cette courte expérience d’inactivité montre que vivre au ralenti avec le juste nécessaire est possible, et donne du temps pour soi et les autres, à condition d’avoir un revenu minimum pour vivre au ralenti. On voit aussi que beaucoup d’activités ne servent qu’à faire tourner l’économie (bourse, banques, publicité, armement sauf USA, tourisme, etc.), et que seul reste les activités vitales et essentielles, mal payées.

PIB_CO2

     Ce graphique montre une progression du CO2 émis par les entreprises et le transport à 50%, et que réduire l’activité de 2 ou 3 réduira le CO2 d’autant, mais l’économie le refuse, au prétexte que le chômage exploserait. En fait le néolibéralisme veut maintenir une chaîne invisible par le travail pour garder un pouvoir sur des milliards d’humains qui veulent éviter la pauvreté ou rembourser des crédits, et cette compétition économique est encouragée par tous les pays quitte à déshumaniser et à détruire la planète, et notre consommation y participe via la publicité (presque 600M$) et autant avec les dividendes (514M$), les ONG et nos dons (28,9M$) déculpabilisent le 1% le plus riche.

     Pour réaliser un premier pas vers la transition écologique, un revenu vital universel permettrait de vivre au minimum (nourriture, vêtement, logement) et de choisir son travail au lieu de le subir par nécessité, alors qu’il est indigne, dangereux et polluant. Plus un travail est nécessaire plus il est mal payé, mais pour le superflu le salaire est très gratifiant et peu taxé, ce revenu serait un premier pas vers une vraie liberté pour tourner le dos au néolibéralisme. La finance brasse une masse d’argent des dizaines de fois plus grande que ce qu’il faudrait pour ce revenu. Pour cela les pays devraient chercher où l’argent fuit, dans les paradis (300M€) et punir sévèrement les évasions et optimisations fiscales (175M€ en Belgique, 5M€ en France ???), mais l’accord entre pays ne se fait pas.

     On voit qu’au travers du coronavirus le ralentissement de l’économie inquiète les gouvernements qui oscillent entre quarantaine et retour au travail, prêts à sacrifier des humains pour le PIB, et prêts à donner des centaines de milliards aux banques, pour relancer l’activité, mais pas à la population, le néolibéralisme est au service des bourses et du capital (vrais patrons du monde). Le budget France est de 230M€ (milliards) pour les besoins de 67 millions de personnes, et gentiment l’IFI fait cadeau de 3,2M aux milliers d’actionnaires du CAC40 qui se partagent 49M€ sachant que certains sont dans des paradis,… et ils n’ont pas eu à mettre un gilet jaune.

      L’argent existe pour une économie circulaire du juste nécessaire où l’on donne à chacun les moyens de vivre au ralenti. Suite au coronavirus, les USA pour sauver l’économie libérale ont mis des milliers de milliards (2000M$ ou 2300M$) sur le tapis dont une majorité pour sauver les entreprises et les banques. Si on donne aux 320 millions d’habitants un revenu de 1000$, ces sommes correspondent à 12 mois de revenus qui permettrait de vivre au ralenti en ne produisant et ne consommant que le juste nécessaire. Mais qu’elle est la volonté politique qui va choisir de privilégier l’humain au détriment du capital, et agir aussi pour l’écologie. L’idéologie néolibérale est un mur qu’il faut détruire, que les gouvernements doivent détruire.

     En fait, plus dangereux que le coronavirus, ces gens qui collaborent à un monde gouverné par l’argent (beaucoup ne sont pas affichés) et qui maintiennent l’épidémie néolibérale, et imposent une gouvernance par le chaos. Qu’ils fassent participer la poignée de milliardaires  de quelques milliards, et les convertissent en millionnaires.

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     Entre les climato-sceptiques, qui brûlent des kilomètres carrés de forêt pour cultiver des OGM et faire de la croissance, d’autres qui misent sur une super mine de charbon mais oublient de gérer leurs forêts, ceux qui veulent installer des droites néolibérales, ou qui s’assoient sur un semblant de démocratie et laissent les peuples dialoguer avec les forces de l’ordre, ceux qui envoient l’armée contre leur peuple et causent des migrations de civils rejetés par beaucoup de pays, ceux qui haussent le col pour s’impressionner mutuellement et d’autres qui font la désunion européenne (tous d’accords «pour le chacun pour soi»), le coronavirus fait des morts mais sûrement moins qu’eux. Les SS tuaient les gens dans les camps, eux ne leur donnent pas les moyens de vivre sur cette terre.

     On peut planifier toutes les transitions écologiques, ces tristes guignols aux commandes du monde peuvent annihiler tous les efforts pour une poignée de dollars de plus ou une lubie personnelle. Ils sont plus dangereux qu’une épidémie de covid-19 et pour réparer leur légèreté critiquée par tous les médias, ils larguent des centaines de milliards, mais, dans quelques mois le plus gros de l’épidémie passé, ils repartiront à nouveau dans la compétition économique encore plus fort pour rattraper ces pourcents de déficit et cette baisse de croissance, poussés par le FMI.

     Les USA hélas, imposent au Monde et à la désunion européenne un modèle économique qui est celui d’une compétition extrême, un peu comme ces combats «no limit», dont voici le résultat.FortuneUSA_2019

     La pauvreté touche 50% des américains qui ont 7 fois moins que les 40% de la classe moyenne, et le 1% de la classe des riches possède 240 fois plus que chaque pourcent de ces pauvres. Mais à la frontière de ces deux groupes quelques pourcent sont près de la bascule vers la pauvreté. Ces gens, écolos malgré eux, n’ont que leur travail pour survivre et sont prêts à creuser la planète et à polluer pour recevoir un maigre salaire concédé par le 1% qui consomme 240 fois plus et esquive le trésor public, alors qu’il devrait être taxé plus fortement pour leur impact écologique. Tous les pays du Monde prennent la même voie, en désocialisant l’humanité pour une économie qui jette de plus en plus de gens sur le bas côté de la vie, et la pandémie du coronavirus va faire exploser ce nombre d’exclus et de morts pour les pauvres. Certains gouvernements pour sauver l’économie étaient prêts à sacrifier des milliers vies, or les chiffres (12/04) de cette pandémie donnent, même sous évalués de 2-3, 4000 morts en Chine, et à mi chemin de l’épidémie, plus de 42.000 aux USA. Que choisir entre une dictature où le social prime, et une démocratie où l’on peut être sacrifié.

     Il faut revoir les droits de chaque humain sur la planète et ses ressources, car pour l’instant le 1% le plus riche s’accapare de plus en plus celles-ci et en fait hériter ses enfants aggravant toujours plus cette captation, au détriment de la majorité de l’humanité jetée sur le bas côté qui perd toute liberté en perdant tout moyen de vivre, ou prisonnière d’un travail obligatoire pour survivre. Les gouvernements ont une grande responsabilité car beaucoup de laissés pour compte sont condamnés à mort par le coronavirus, de même on déshabille le système public au profit du privé obligeant à payer plus cher ce social nécessaire pour satisfaire des actionnaires toujours plus avides, dans les maisons de retraite privées le Covid-19 sera-t-il mieux combattu.

     Les partis, associations, mouvements, écolos, verts, ou décroissants, tous très dispersés et malgré des élus (impuissants), tous les messages, pétitions, et marches ont donné quasiment: RIEN.

     Poussés par ces mouvements, nous devons obliger les gouvernements en place à repenser complètement une économie où l’argent n’apporte pas d’intérêt, que chaque humain aie un revenu vital (se nourrir se vêtir se loger), que l’écologie soit l’objectif premier, et qu’on désarme le monde pour aller vers moins de conflits. Les états (via les banques) créent l’argent de façon illimitée pour faire vivre l’économie (surtout la rente), alors qu’il devrait faire vivre les humains qui feront tourner l’économie au juste nécessaire. Le cycle de l’eau dure depuis des millénaires car il n’y a aucune fuite hors de la terre, son volume reste constant car n’exige aucun intérêt qu’il aurait fallut fabriquer ou aller chercher sur une autre planète, et que personne n’a pu thésauriser les océans, or le système capitaliste fait l’inverse et pour fabriquer cet intérêt on détruit la planète, et on accroit la dette. Il faudra bien un jour remettre les compteurs à zéro.

La folie économique mondiale doit être stoppée or des milliers de milliards de dettes vont relancer l’économie de l’après Covid-19 et aller à contre-sens de la transition écologique, nous devons la stopper par toutes sortes de manifestations qui empêchent de l’alimenter en argent, gripper comme l’a fait le coronavirus son agitation, bloquer les routes financières de l’internet ( Plus jamais ça, signons pour le jour d’après).

– Retirer (quand c’est possible) 10% de son revenu en liquide et le mettre sous son matelas, on diminuera sa consommation et la masse d’argent dans les banques qui peut spéculer.

– Défiler sur le réseau électrique durant 15 minutes en consommant le maximum de kilowatts, un jour par semaine à une heure précise, pour faire disjoncter le réseau qui est à la limite, malgré l’ajout d’électricité verte, et démontrer que nous devons diviser par deux notre demande d’énergie plutôt qu’augmenter sa production.

– Saturer les espaces disques des serveurs d’entreprises et des gouvernements par des millions de gros mails, où sont inscrites nos revendications.

     D’autres actions non violentes (pétition) peuvent fédérer le maximum de gens, pour parasiter l’économie et obliger les gouvernements à mettre l’humain avant le capital et l’économie, car la planète est l’affaire de tous et un parti politique ne pourra agir seul, tous les gouvernements en place doivent prendre leurs responsabilités vis à vis de la planète et de l’humanité présente et à naître. S’ils ne font rien, il faudra remettre les gilets jaunes, verts, rouges, noirs et refaire la prise de la Bastille.

(Mise à jour 19/05/2020)

Petits pas ou coup de poing

Petits pas ou coup de poing :

      En 2019, le Monde paiera 625 milliards de dollars de publicité dans sa consommation, et 1.430 milliards de dollars de dividendes, réduisant la masse de l’économie réelle (7000 milliards de dollars PIB d’un mois), qui pourrait répondre à la transition écologique et mieux faire vivre les milliards d’humains. En France, pour 2019 le budget écologie dépassera 10 milliards € et les dividendes du CAC40 50 milliards, on peut imaginer le même rapport pour le Monde, soit peu de prise en compte de l’écologie et de la pauvreté par rapport au capital et à la consommation.

      Les banques qui peuvent pour des prêts créer X fois plus d’argent qu’elles ont en caisse, ont tellement perdu après à la crise des subprimes, sur les casinos financiers, que pour relancer l’économie les états ont racheté les titres pourris des banques pour augmenter leur dépôt en caisse et maintenir l’économie, mais cette aide estimée à 12.000 milliards pour le G20 (la masse de l’économie réelle en 2010: 5.445 M$) n’est jamais allé dans l’économie réelle, elle a surtout servi à spéculer, et ce n’est pas fini… Les états, comme les shadocks, arrosent les nuages en espérant la pluie, mais la sécheresse persiste sur terre pour les 99% d’humains.

      Les états créent des milliards pour sauver l’économie (et ceux qui possèdent) mais ignorent la transition écologique, la pauvreté, le social, la santé, la vieillesse, l’éducation, bref la vie courante, ils restreignent les budgets, mais baissent les impôts de ceux qui comptent en millions et milliards, le 1% le plus riche.

      Malgré toutes les COPxx, G7, G20, et les soit-disant mesures écologiques, les émissions de CO2 continuent d’augmenter, +2,7% et les investissements fumeux de certains (captage du CO2) ainsi que l’énergie verte, ne font que doper la machine économique pour tourner plus vite encore.

CO2

      Les traités économiques entre pays ne servent qu’à écouler les sur-productions de grands groupes néolibéraux au détriment des petites productions locales, et les pays se bagarrent pour faire entrer ces devises, quitte à piétiner ces accords et mettre des taxes pour éloigner des concurrents, d’autres, sacrifient leur population et la planète en fabriquant pour le monde, ou en brûlant des forêts pour planter des immenses cultures OGM, ou en cherchant du pétrole. La course au PIB induit un nationalisme et une fin économique qui justifie tous les moyens, et ces actes se répercutent sur la planète. Quand y aura-t-il une autre ONU avec des moyens supérieurs au plus puissant des pays pour faire le gendarme du monde, faut-il attendre une 3éme guerre mondiale et quelques milliards de morts pour qu’on mette cela en place.

     Les gestes écolos distillés sur les médias et les quelques verts extrêmes qu’on donne en exemple sont certes bien mais représentent peu, loin de diviser par 4-5 notre impact écologique pour réduire de 80% la production de biens et d’énergie quand dans le même temps des actes anti-écologiques de pays, d’entreprises aggravent la destruction de la planète et préparent un désert pour les générations futures. Il faut ralentir cette production pour faire baisser ce consumérisme (avec du durable, réparable, limiter les versions, les gadgets), car moi le premier sans contraintes je ne dépasserai jamais 10% d’économie. Au lieu de légiférer dans ce sens, les gouvernements font la course au PIB, à la suprématie de leur économie, ils n’exigent rien des entreprises et du capital voir même les aident, et font peser sur les individus toute la transition écologique, or serrer la ceinture quand des milliards de publicité, de soldes à longueur d’année, de productions de produits à courte vie vous pousse à acheter toujours plus, c’est difficile.

      Une méthode coup de poing s’impose pour freiner l’économie et faire bouger les gouvernements, car les COPxx, marches, pétitions, et grèves mondiales sont inutiles ou fédèrent peu de gens. Que les partis et ONG écolos cessent de faire de «l’égologie» et s’unissent pour une action non violente suivie par le maximum de gens qui marque l’économie et les gouvernements. Il faut défiler sur le réseau électrique à un jour et une heure donnée et durant 1/4 d’heure, en mettant le maximum d’appareils électriques et de lampes en fonction pour faire disjoncter le réseau électrique (action reconductible). Ce geste pour faire comprendre aux gouvernements qu’on est déjà au bout des infrastructures, qu’on ne peut pas indéfiniment faire croître l’énergie, que la terre nous offre ses services un bon million d’années encore, or en 2 siècles et surtout en 50 ans, on l’a mis à mal sans pour autant éradiqué la pauvreté et les tensions des pays entre eux. Ces gens sont dangereux, ils jouent avec nous et l’avenir de nos enfants.

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Cette action doit se mondialiser pour que gouvernements et entreprises comprennent :

1- que notre mécontentement se chiffrera (en KW)

2- que l’énergie électrique doit être économisée, car elle est source de pollutions.

3- que plus il y a d’énergie, plus les entreprises produiront et nous feront consommer.

4- que les gouvernements doivent stopper la course aux dividendes des entreprises.

5- qu’ils sont en devoir de faire vivre tous les humains et non l’économie.

6- que les ressources de la terre appartiennent à tout ce qui vit, faune et flore.

7- qu’une minorité s’enrichit des ces ressources en spoliant le reste du monde.

8- qu’elle vole le patrimoine de l’humanité avec l’aide des gouvernements.

      Les pays paient des milliers de scientifiques pour étudier tous les aspects de l’écologie et du climat, et les gouvernements ignorent leurs avertissements, ne décident aucune loi mondiale pour mettre la finance au service de la transition écologique, et obliger les entreprises à respecter la planète sans délocaliser la production et la pollution. S’il existe d’autres actions plus coercitives pour réveiller les gouvernements et faire participer le capital, je suis preneur, mais les millions de petits gestes pour la transition écologique ne suffiront pas, les gouvernements doivent aussi prendre leurs responsabilités et exiger du capital que le 1% le plus riche restitue une part du patrimoine de l’humanité qu’il a pillé pour s’enrichir, spoliant des milliards de gens et les générations à venir.

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(Mise à jour 01/12/2019)

Les extra-terrestres sont milliardaires

      Dans beaucoup de pays, les dons à des organismes et associations caritatives donnent lieu à des déductions fiscales sur des impôts à devoir, mais cette incitation au don contient des dérives. En France le principe est le suivant votre don doit aller vers des organismes reconnus, et ne peut dépasser 20% de votre revenu déclaré, et là, l’état déduira de votre impôt 66% du don.

      Si je donne 150€, je peux déduire 100€ de mes impôts, la somme étant dérisoire, c’est acceptable, cela me permet de choisir à qui donner. Mais plus de 50% des gens ne paient pas d’impôts sur le revenu et donnent, certes peu, mais sans bénéficier d’un retour de 66% de leur don (TVA, CSG, etc., ne sont pas pris en compte). Par contre, un nanti peut créer sa fondation, et transformer ses 3 millions d’impôt en don, obligeant l’état à participer à hauteur de 2 millions, il oriente ainsi des impôts au détriment d’autres besoins plus urgents.

      Ainsi le groupe Bernard Arnault a bénéficié d’une ristourne d’impôt de 600 millions €, pour sa fondation LVMH d’art moderne, l’état n’a encaissé que 300m€ au lieu de 900… Dit autrement l’état a consacré ces centaines de millions à un musée d’art, quand des centaines de députés discutent des heures la répartition du budget, pour la police qui subit la vétusté du matériel et une vague de suicides, ou des enseignants qui crient misère, ou des prisons françaises qui oublient les droits de l’homme, ou des hopitaux dont les personnels soignants épuisés font grève pour défendre leurs conditions de travail, et notre santé, et qui obtiennent 70 millions €. Les donateurs n’ont jamais fait grève pour obtenir leurs déductions fiscales (0,1% des donateurs pésent 11,5% de la collecte totale).

      Grâce à cette possibilité un homme par ses dons, obtient sans problème plus qu’une assemblée élue «démocratiquement» par des millions de citoyens, et sa déduction fiscale grille la priorité à d’autres besoins plus urgents, nous obligeant aussi à participer à ses dons, par plus d’impôts ou des contraintes budgétaires.

CAC40_80

      Comme l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) exclue la partie des placements financiers en instaurant sur ceux-ci une taxe fixe plus avantageuse que l’impôt ISF, l’état se prive de plusieurs milliards et supprime la nécessité de donner pour réduire ses impôts, par contre la bourse en 6 mois a connu un regain d’investissement (+1000) qui n’est que spéculation (voir figure CAC40). Ce phénomène va aggraver le principe qui dure depuis longtemps, le capital veut récolter plus qu’il ne sème, poussant gens et états à emprunter encore et encore pour cette course à la consommation et à la croissance quitte à donner de la «merde pas chère» aux plus pauvres pour avoir bonne conscience.

      D’autres généreux donateurs font travailler leurs actions pour leurs fondations avec des montants qui dépassent le budget de certains états. Ainsi Bill Gates est le deuxième donateur au monde, mais fait surtout travailler les laboratoires pharmaceutiques, les fabricants d’OGM, et par conséquent les producteurs de pesticides herbicides biens connus, qui empoisonnent la planète avec des millions de tonnes de produits chimiques. Sous couvert de générosité il fait travailler ces entreprises qui rapportent à ses actions et en notoriété, car payer tous ses impôts pour que des millions d’américains se soignent est moins glorieux. Pourquoi sont-ils traités en extra-terrestres vivant sur des mondes parallèles, qui gèrent leur fortune hors du système démocratique, et que les gouvernements traitent en divinités en espérant une grâce de leur part, afin que le pays gagne une course à la puissance qui contribue au déclin de la planète.

      Une question d’égalité se pose, l’état fait des courbettes à certains et déduit sans problème de leurs impôts 2/3  de leurs dons (des milliards, je passe sur l’évasion fiscale entre 5.000 et 25.000 milliards) pour qu’ils contribuent au budget, mais ignore les besoins de millions de gilets jaunes et envoie la police comme seule réponse. Tous les gouvernements du monde ont perdu leur autorité vis à vis des riches, ils sont à plat ventre (pas tout à fait), mais frappent fort le peuple quand celui-ci râle. Or on ne donne rien à la transition écologique qui a besoin d’argent, mais on en donne toujours plus au capital en sur-consommant la planète (voir Résistance).

      Il y a une guerre non déclarée mais bien réelle entre l’humanité et le capital avec la complicité des gouvernements (y compris la Chine communiste). Or je ne crois pas que la démocratie comme elle existe, permette à l’écologie de s’exprimer complètement dans ce système qui dicte sa politique néolibérale, ils n’auront qu’une écologie de vitrine anti-sociale qui ne freinera rien. La résistance nécessaire orchestrée par des écologistes dans le secteur banquier par exemple, et pratiquée par 20% des consommateurs, peut semer la panique boursière dans ce secteur car les spéculateurs fuiront le risque, obligeant les états à prendre position pour demander au capital de participer à la transition écologique, tout en donnant de quoi vivre à des milliards d’humains dans le respect de leurs droits, et économiser les ressources de la planète pour que les générations futures aient un juste nécessaire. C’est en attaquant le capital par ce qu’il veut, soit le monopole, qu’il s’écroulera sous son propre poids.

     Vous pouvez signer cette pétition, mais symboliquement, il vaut mieux résister.

Deux citations de Michel SERRES:

L’économie telle que le capitalisme l’a mise en place est catastrophique, au moins du point de vue écologique.

Polluer, c’est d’abord s’approprier. Pour ne plus polluer, il faut apprendre à ne plus s’approprier les choses

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Mise à jour 13/04/2020

Résistance

    Il y a 50 ans, René DUMONT et d’autres lançaient un signal écologique que tous les pays développés aurait dû prendre en compte, où ils préconisaient une gestion à l’échelle mondiale de toutes les ressources de la planète. Au lieu de cela, l’économie et les gouvernements poussaient la machine industrielle à fond, stimulés par la guerre froide contre l’URSS, tous en course pour le PIB, poussant à la consommation et dopant leurs entreprises dans une promesse de «plein emploi». C’est là qu’ils ont abandonné la création monétaire au profit des banques privées devenant dépendants de la finance à travers les agences de notation. Les décennies suivantes, les gouvernements ont vu grimper leur endettement et ont privatisé à tout va pour réduire la dette, y compris des secteurs publics qui touchent directement le territoire (EDF, télécoms, autoroutes, poste,…) et la vie sociale de ceux-ci en bradant ces services et déroulant un tapis rouge aux entreprises et au capital. Les états s’appuyant par idéologie néolibérale et par intérêt sur les entreprises pour cette course à la puissance, ont laissé le capital s’internationaliser et ont aidé les entreprises quitte à nationaliser les pertes. Les pays ont renoncé à tous les leviers permettant de gouverner et d’être indépendants, focalisés sur la compétition au PIB et la croissance, oubliant toujours un peu plus les humains et l’écologie, et alimentant le capitalisme et le 1% le plus riche, ils ont financé les banques qui prêtent à tour de bras pour maintenir le système.

    Système basé sur la sur-exploitation de la planète qui n’a qu’un seul objectif, produire du dollar que différents sites internet et autres fondations et associations écologiques tentent de verdir, en plantant des arbres pendant que dans d’autres pays on éradique des forêts avec du glyphosate, mais aucun ralentissement de l’économie de la planète, bien au contraire. Les pays déplacent des milliards de tonnes de cultures OGM et de produits imbibés de chimie, des productions éphémères et polluantes inondent les sites de ventes en ligne, on va investir des centaines de milliards pour la 5G et remplacer l’existant et les mobiles, sans s’assurer des risques et conséquences écologiques. Toute cette course consumériste vide la planète et génère une pollution que vents et marées exportent sur toute la planète. Les organisateurs, dirigeants de multinationales dopés aux stock-options et poussés par les actionnaires, par la carotte ou le bâton poussent leurs personnels à produire toujours plus et moins cher et peu durable, pour consommer toujours plus. Les entreprises se rachètent les unes les autres et diversifient leurs activités, en maintenant une pseudo concurrence quand les actionnaires sont les mêmes. L’écologie est écrasée par la compétition économique, et le sera encore plus si on ne limite pas la rentabilité du capital, la terre ne doit plus servir à nourrir cette compétition que les pays se livrent à travers les multinationales, qui se servent des pays tant qu’ils coopèrent à leurs profits. La France budgète 300M€ (milliards €) pour faire vivre les 66 millions de français, quand le CAC40 offre 57M€ à quelques actionnaires qui vont spéculer dans le système financier.

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    Ce dessin montre l’énergie globale utilisée depuis 1965 à nos jours avec projection pour le futur, or je doute que l’énergie verte compense celle fossile qui émet du CO2 et devient rare, et même si on y arrivait, la demande de matières premières et de ressources diverses est telle, que le plus accessible a été consommé et que les générations futures n’auront plus rien. Or la pénurie annoncée n’est pas gérée mondialement par les gouvernements (et le serait-elle équitablement pour tous les pays), ce qui nous mènera à des conflits voir des guerres, car sans ressources ce n’est plus un coup de frein mais un choc brutal avec la réalité, car la vitesse exigée par l’économie n’est pas celle de la planète et de la nature et cette économie hors sol va créer de gros désordres sociaux. Or que font les gouvernements? Ils s’affrontent économiquement, les USA contre la chine, les pays européens se volent la main-d’œuvre sous payée, la Russie vend ses armes en concurrence avec les USA, et des guerres locales sous prétexte religieux éclatent sur toute la planète. Les actions écologiques sont superficielles, quand il faudrait une réduction de 5 à 10 de l’impact écologique (selon les pays).

    Toutes les pétitions et manifestations pour le climat (écoliers compris) ne changent pas le raisonnement des gouvernements fidèles à la compétition et à la croissance, au « travailler plus pour payer des retraites », et rembourser une dette, alors que plus de 95% de l’argent/dette créé par les banques ne sert qu’à spéculer, ils poussent des milliards d’individus à s’agiter encore plus, et plus longtemps. Nous ne pouvons laisser nos enfants mener un combat que nous avons causé, l’avenir de l’humanité demande que nous unissions nos efforts pour tuer ce capitalisme néolibéral qui nous mène à notre perte, et qu’aucun gouvernement ni parti seul (même écolo) ne pourra renverser, car il nécessite une action mondiale qu’aucun organisme mondial n’est capable de décider. Les grosses entreprises ont plus de poids sur l’avenir de la planète que les pays et n’hésitent pas à aller plus loin qu’eux pour conquérir toujours plus de profits.

    C’est nous citoyens du monde qui devons par des actions pacifiques (orchestrées par des partis ou associations écolos) impacter l’économie et dérégler le cours des actions boursières, renverser cette économie, et mettre les gouvernements en obligation d’agir et de choisir leur camp, l’humanité et la planète ou le capital et la finance. Les humains des pays riches sont prêts à faire un effort et consommer 5-10 fois moins, mais les entreprises vont en sens contraire. Je veux bien ne plus utiliser de plastique, mais les entreprises nous l’imposent. Je veux moins polluer avec ma voiture, mais on me propose des SUV et 4X4 toujours plus lourds et sur-motorisés qui consomment trop (pour rouler à 50Km/h de moyenne). Je veux consommer local mais la nourriture parcoure des milliers de kilomètres avant d’être consommée, des milliers de porte-containers et camions transportent une production dont la pollution a été délocalisée mais assumée. On consomme sans compter les ressources terrestres qui ne sont pas infinies pour fabriquer l’argent qui rémunère un capital qui croît et qui spécule contre l’humanité et l’écologie.

    On a limité la vitesse sur les routes pour diminuer le nombre d’accidents mortels, de même, il faut limiter le revenu du capital, arrêter la course au dividende et au monopole (fusion Renault/Fiat), le plafonner juste au-dessus de l’inflation. Il faut un autre modèle économique qui respecte les cycles de la planète et l’expliquer sur un site mondial, pour imposer une dictature économique contre ce néolibéralisme, avec une prise en compte du stock des ressources, de leur exploitation et de leur répartition dans l’équité et dans le temps, pour que nos enfants aient un juste nécessaire pour vivre dans la dizaine de siècles à venir. C’est parce qu’il n’y a aucune restriction sur les ressources que l’économie s’en goinfre pour faire plus de dollars et plus de CO2, et enrichir ce 1% de la planète. Nous sommes responsables, mais drogués, obligés de travailler pour un système (anti-écologique parfois) que gouvernements et entreprises entendent perpétuer et dont notre gesticulation n’arrive pas à freiner le système. Les gouvernements (de toutes couleurs) sont otages de l’économie et mènent le train du monde à grande vitesse, et nous demandent de freiner avec un pied, et de courir avec l’autre pour maintenir une croissance, ils ne contrôlent plus rien et simulent de l’écologie.

     Le site mondial doit orienter la consommation vers les acteurs qui ont adopté cette nouvelle économie, et pour l’imposer dans certains secteurs, plutôt que maintenir une fausse concurrence entre acteurs, offrons le monopôle à un seul et boycottons tous les autres, ce que le site mondial précisera. Appliquons la devise le gagnant prend tout, obligeant les actionnaires boycottés à choisir entre une économie qui paie peu mais fait vivre, ou tout perdre. L’acteur qui optera pour cette nouvelle économie sera signalé sur la site mondial, après vérification.

    Le secteur bancaire peut servir d’exemple s’il résiste, et qu’aucune banque n’accepte ces nouvelles règles économiques, le site désignera une seule banque et nous migrerons économies et compte courant vers celle-ci, en boycottant toutes les autres, jusqu’à qu’une banque accepte la nouvelle économie. Cette action, où chaque billet de banque votera pour vous, sera plus efficace que toutes les marches pour le climat. Secteur d’activité par secteur d’activité il obligera les multinationales et les pays à migrer vers une économie au service de l’humanité et de la planète, mais obligera les gouvernements à reprendre les commandes de l’économie car le peuple lui, prendra ses responsabilités.

    L’économie doit faire vivre tous les humains, et nous faire agir très vite pour qu’une transition écologique sociale sauve l’humanité et la planète, et offre un avenir plus serein à nos enfants car le capital tel un trou noir aspire tout pour grossir toujours plus. La vitesse de détérioration de la planète dénoncée par des centaines de scientifiques, et que les anciens perçoivent trop, doit nous faire agir très vite, et aller vers plus de sobriété des ressources, et vers un juste nécessaire.

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(Mis à jour le 13/07/2019)